Lu dans la presse américaineMercredi 6 Juillet 2016 - 14:15 Opportunités à gogo: l'Afrique dispose de gens entreprenant, mais de trop peu d'entreprises Il y a plusieurs raisons pour lesquelles l'Afrique n'a pas réussi à produire de nombreuses petites entreprises rentables, sans compter les grandes. Une raison majeure est l'accès difficile aux financements. "Il y a un mythe qui veut que chaque bonne idée trouve un financement», explique Goolam Ballim, l'économiste en chef de la Standard Bank d'Afrique du Sud. "Mais en Afrique, ca n’est tout simplement pas vrai." Pour commencer, les banques dans de nombreux pays africains servent principalement de relais aux économies, privilégiant les gouvernements plutôt que la marche des entreprises, car les bons du Trésor rapportent souvent aux Etats des taux d'intérêt juteux. Les emprunts du gouvernement font grimper les taux d'intérêt pour tout le monde. (Dans une grande partie de l'est et Afrique de l'Ouest, par exemple, les gens doivent payer des taux d’intérêt stupéfiants de 20-45% intérêt.) Même si les entrepreneurs obtiennent l'accès aux financements, il est encore difficile pour eux de faire le commerce de produits. Ashish Thakkar, un entrepreneur africain et philanthrope, note que les pénuries d'électricité, les routes défoncées et les ports et chemins de fer inefficaces rendent réticents les fabricants. "Si quelqu'un qui fabrique des chaussures à Port Harcourt ne peut pas les faire transporter à Lagos [les deux villes sont au Nigeria]…Alors, il faut oublier de devenir une entreprise exportant mondialement." Cela pourra changer lorsque que les gouvernements et les investisseurs canaliseront d'énormes investissements dans les infrastructures et l’électricité. TradeMark East Africa, une organisation non-gouvernementale financée en grande partie par les gouvernements occidentaux pour encourager le commerce, estime que des améliorations dans les ports et les routes du Kenya ont réduit d'environ 60% le temps nécessaire pour expédier un conteneur du port de Mombasa à Kampala, la capitale de l'Ouganda, et par conséquent en réduisant les coûts aussi. Comment « la légende de Tarzan » a été modernisée "La légende de Tarzan," un film grand-studio, récemment sorti, mettant en vedette Alexander Skarsgard de "True Blood", vise à régénérer ce mythe emblématique de Tarzan quoique poussiéreux, au sein de la nouvelle génération. Dans ce film, Tarzan symbolise traditionnellement la légende de l’héroïsme, le metteur en scène s’en sert pour dévoiler l’esclavagisme au Congo à la fin du 19ème siècle. On nous montre George Washington Williams, un soldat américain interprété par Samuel L. Jackson, voyageant au Congo et condamnant le traitement avilissant des indigènes par les colons. Certaines répliques de M. Jackson dans le film ont été reprises d'une lettre ancienne véridique, ce qui contribue à l’authenticité des scènes montrées. Quoique le film s’inspire de Tarzan, "le vrai héros est George Washington Williams, à certains égards," précise M. Yates, Le film a été tourné en Angleterre, certaines séquences au Gabon, les décors ont été assemblés dans les studios de Warner Bros. Cette complémentarité géographique des moyens aura réduit le budget du film. Sonya Ciesnik Notification:Non |