![]() L'après sommet de l’EAC et la SADC: le gouvernement dénonce la violation par le M23 du cessez-le-feuJeudi 13 Février 2025 - 13:03 Moins de vingt-quatre heures après la tenue, le 8 février à Dar-es Salaam, en Tanzanie, du Sommet conjoint des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) consacré au conflit à l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), les armes se sont remises à crépiter. Les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ont poursuivi sans désemparer leur progression dans la province du Sud-Kivu. Ils ont violé le cessez-le-feu décrété par les participants à la rencontre de Dar-es Salam. C'est ce que rapporte un communiqué du gouvernement de la RDC publié le 12 février, dans lequel il est fait mention d'une série d'attaques des positions des Forces armées de la RDC (FARDC) par le M23. Il s'agit, entre autres, du bombardement, le 9 février, des positions des FARDC dans la localité de Ndoluma, chefferie des Bamate, en territoire de Lubero (Nord-Kivu). Quatorze morts parmi les civils et plusieurs blessés ont été recensés. Les localités de Kanyambi, de Ndolama et de Tshulo, toujours dans le Lubero, étaient aussi victimes de ces attaques. Au sud-Kivu, les rebelles du M23 ont attaqué Kalehe le 11 février et quelques positions des FARDC jusqu'à occuper le siège administratif de ce territoire. Le même communiqué a, par ailleurs, rassuré sur le fait que les rebelles ont été repoussés, même s’ils continuent de recevoir des renforts. Pour le gouvernement congolais, la SADC et l’EAC devront condamner unanimement cette énième violation du cessez-le-feu et prendre des sanctions rigides contre le Rwanda. L'exécutif national recommande, en outre, la convocation d’une réunion d’urgence des instances de la SADC et de l’EAC pour évaluer la situation et tirer les conséquences de ce nouvel acte d’agression. Sylvain Andema Notification:Non |