Revendications sociales : Gaston Yomo plaide pour l’insertion des personnes vivant avec handicap

 Gaston Yomo entend amener les autorités congolaises à porter une attention particulière à la question de la participation directe des personnes handicapées dans l’élaboration des politiques qui les concernent. Car, a-t-il dit,  les personnes vivant avec handicap peinent jusqu’aujourd’hui à trouver des réponses favorablement à leurs préoccupations, du fait qu’elles sont mal représentées. Il a donc profité de son entretien avec la presse pour faire un plaidoyer auprès des autorités congolaises pour l’insertion des personnes vivant avec handicap au sein des instances de prise de décision. «Les personnes vivant avec handicap devaient avoir un représentant au sein du gouvernement qui devrait également concevoir des réponses et des prises en charge adaptées à la situation de chacun et surtout simplifier leur vie quotidienne », a dit le président du RAPHPK.

Promouvoir, protéger et assurer la pleine et égale jouissance de tous les droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales par les personnes handicapées et de promouvoir le respect de leur dignité intrinsèque. Tel est l’objectif de la convention relative aux droits des personnes handicapées. C’est dans cette logique que Gaston Yomo a voulu montrer aux autorités congolaises que l’infirmité n’est pas un handicap. Ce dernier a ensuite demandé l’application de l’article 234 de la nouvelle Constitution congolaise, instituant un Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap chargé d’émettre des avis sur leur condition et de faire au gouvernement des suggestions visant leur meilleure prise en charge.

Rappelons que le  RAPHPK existe depuis plus de trois ans. Il est constitué d’un conseil d’administration de 51 membres et d’une commission d’évaluation de 3 membres et il a pour objectifs d' éradiquer la mendicité des personnes vivant avec handicap, mener des actions pour résorber le chômage en milieu des personnes vivant avec handicap, les conscientiser et les  autonomiser en favorisant l’apprentissage de métiers, solliciter l’appui des pouvoirs publics pour mener à bon port sa politique.