![]() Rapatriement du corps de Tshisekedi : un important dispositif sécuritaire déployé autour du siège de l’UDPSMardi 9 Mai 2017 - 17:19 Une centaine de policiers anti-émeute ont investi ce mardi 9 mai la permanence de ce parti d’opposition après l’incendie, tôt le matin, d’un camion et d’une tente de la police.
En fait, tout était parti, à en croire des sources policières, de l‘incendie d’un camion et d’une tente de la police aux petites heures de la matinée par des présumés combattants de l’UDPS. Ces derniers auraient attaqué les policiers commis à la surveillance de leur siège en représailles à l’obstruction faite sur l’avancement des travaux de construction du mausolée de leur leader au siège du parti. Une version que ne partagent pas les responsables de l‘UDPS qui pensent qu’il s’agit là d’un « montage grossier du pouvoir » pour empêcher le rapatriement du corps de son leader Étienne Tshisekedi. Très incisif, le secrétaire général de l‘UDPS Jean Marc Kabund pense que le pouvoir cherche, par cette situation créée de toute pièce, à s’offrir un prétexte pour sceller le siège de l’UDPS et ainsi empêcher l’avancement des travaux de construction du mausolée. « Comment des militants de l’UDPS peuvent-ils parvenir à incendier une tente et un camion de la police en présence des forces de l’ordre bien armées qui veillent jour et nuit devant notre quartier général ? », s’interroge-t-il. Toutefois, nonobstant cette situation, l’UDPS s’obstine à inhumer le vieil opposant historique décédé depuis le 1er février dernier à Bruxelles dans son quartier général situé sur la 11è rue/Limete. Une prise de position en totale contradiction avec celle du gouvernement provincial qui s’oppose à ce qu’Etienne Tshisekedi soit inhumé dans un site urbanisé habité conformément à une loi funéraire datant de l’époque coloniale. Entretemps, des compagnies aériennes internationales ont été instruites de ne pas embarquer le corps du vieil opposant dont le rapatriement est annoncé unilatéralement pour ce 12 mai par son parti. Tout compte fait, le bras de fer entre l’UDPS et les autorités politico-administratives de Kinshasa vient de prendre une nouvelle tournure avec le risque de dégénérer. Dossier à suivre. Alain Diasso Légendes et crédits photo :Des militants de l'UDPS Notification:Non |