Vie des partis : le PCT-Brazzaville tiendra son assemblée générale élective avant la fin janvier

Gabriel Oba Apounou, président sortant, a livré l’information le 11 janvier au Palais des congrès, à l’occasion de la septième session extraordinaire de la fédération.

 L’opinion s’interrogeait sur la restructuration des fédérations de Brazzaville et de la Likouala, alors que les dix autres départements du Congo sont depuis longtemps pourvus de leurs nouvelles instances dirigeantes, et qu’à Brazzaville, les organes de base et intermédiaires ont déjà été restructurés.

La réunion du 11 janvier a été consacrée à la restitution des conclusions des sessions ordinaires et extraordinaires du comité central. Le président sortant de la fédération du PCT de Brazzaville, Gabriel Oba Apounou, a précisé qu'elle s'avérait nécessaire au regard des spéculations alimentées par les sanctions prises par le comité central à l’égard des membres du parti ayant fait preuve d’indiscipline lors des élections législatives de 2012 et à d’autres occasions.


Maurice Malela Soba a donné lecture du communiqué final dans lequel est déterminée l’échelle des sanctions proportionnellement à la faute commise et conformément aux textes régissant le PCT.

Un participant a voulu savoir si la suspension à durée indéterminée était prévue par les textes du parti. À cette question, le secrétaire permanent chargé de l’organisation et de la vie du PCT, Michel Ngakala, a apporté la réponse suivante : « Selon les textes, le comité central ne peut prononcer l’exclusion d’un de ses membres. Ce pouvoir est reconnu au congrès. En attendant la tenue de celui-ci, le comité central prononce une suspension à durée indéterminée. La décision finale est du ressort du congrès. »

Des intervenants ont proposé d’étudier également les possibilités d’encourager les cadres et membres qui brillent par un comportement favorisant le fonctionnement harmonieux de l’organisation.


Gabriel Oba Apounou a pris acte de toutes les propositions formulées par les militants. Il a promis de les transmettre à la direction politique de l’organisation.

Par ailleurs, les militants ont été édifiés sur les raisons du retard du recensement administratif spécial à Brazzaville et à Pointe-Noire. Ce retard, a expliqué Michel Ngakala, représentant de la majorité à la coordination nationale de cette opération, est dû en grande partie à des problèmes techniques.