Gendarmerie : quatre nouveaux commandants des brigades territoriales de Brazzaville

À Talangaï, le commandant de la région de gendarmerie de Brazzaville, le colonel Gildas Olangué, a intronisé le lieutenant Tatiana Alda Ondongo-Obondo. Détentrice d’un diplôme de chef de section interarmes, elle a évolué à l’École de la gendarmerie nationale de Brazzaville (EGN). Première femme à être nommée à ce poste depuis la création de la gendarmerie nationale, elle s’est engagée à tout mettre en œuvre afin de ne pas décevoir les espoirs placés en elle. « Je donnerai le meilleur de moi-même pour être à la hauteur de la confiance du commandement », a déclaré la promue.

À Makabandilou, c’est le lieutenant Macaire Laurent Mbongopassi qui a été installé devant les chefs de quartiers et bien d’autres personnes. Titulaire du diplôme technique d’officier de police judiciaire de l’EGN, il est aussi détenteur du diplôme de directeur d’enquête de l’École nationale à vocation régionale de Porto-Novo (Bénin) et diplômé D15 renseignement du centre technique de la gendarmerie nationale de Rosny-Sous-Bois en France. Le lieutenant Macaire Laurent Mbongopassi a également les diplômes de qualification supérieure de gendarmerie 2^ème degré et de chef de section interarmes.

Ancien commandant adjoint de la brigade territoriale d’Ewo, dans la Cuvette-Ouest et du Plateau à la compagnie territoriale de Brazzaville-Sud, Laurent Mbongopassi a même assumé les fonctions de chef de section investigations au service central des recherches judiciaires de la gendarmerie nationale. Il a été commandant de la brigade territoriale de Talangaï, à la compagnie de gendarmerie territoriale de Brazzaville-Nord.

À Ouenzé, la tâche revient au sous-lieutenant Modeste Amboulou. Tandis qu’à Poto-Poto, le lieutenant Yvon Wilfried Madzou a pris ses fonctions devant l’administrateur-maire du 3^e arrondissement, Jacques Elion. « C’est pour la première fois qu’il y a une cérémonie solennelle d’installation d’un commandant de brigade territoriale. Cela renforce l’autorité dans un arrondissement où l'on parle de plus en plus d’insécurité. Je pense que la redynamisation de la brigade territoriale de gendarmerie permettra, avec les autres forces vives de sécurité, de faire face aux nouveaux phénomènes d’insécurité qui sont en train de prendre corps à Poto-Poto et dans d’autres quartiers de la ville », a souligné Jacques Elion.

Loin du simple acte d’intronisation des nouveaux commandants des brigades territoriales, cette activité s’inscrit dans le cadre de l’application de la vision stratégique du commandement de la Gendarmerie nationale. En effet, le commandant de cette composante de la Force publique, le général Paul Victor Moigny, soulignait, en début d’année, l’importance de la brigade : « Notre vision stratégique est de replacer la gendarmerie nationale à travers la brigade territoriale au cœur de la vie de l’État et des populations pour être mieux informés, pour pouvoir alerter sans délais la hiérarchie, dissuader et intervenir en cas de menaces, assister et secourir au plus près. »