Santé publique : le plan renforcé de surveillance des maladies et de riposte 2018-2022 en examen

Mardi 9 Octobre 2018 - 13:15

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Le document sera validé au terme de l'atelier qui réunit, du 8 au 10 octobre à Brazzaville, des cadres congolais et ceux de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La surveillance des maladies et la riposte concernaient initialement les maladies transmissibles. Cependant beaucoup de pays ont commencé à inclure des maladies non transmissibles dans leur programme du système de surveillance intégré de la maladie et la riposte (SIMR).

Le présent atelier est occasionné par la situation épidémiologique actuelle du Congo qui est menacé par des épidémies telles la rougeole, le monkey pox, la rage, la fièvre jaune et le choléra. 

Par ailleurs, l’émergence de nouvelles maladies et affections ainsi que la survenue de nouveaux événements de santé publique ont rendu nécessaire la révision des recommandations en matière de surveillance et de riposte pour les adapter à l’évolution des priorités sanitaires.

De plus, l’importance de la veille au niveau communautaire pour passer rapidement de la détection à la confirmation et à la riposte incite les gestionnaires de programmes de maladies spécifiques à réorienter leurs objectifs vers un plus large renforcement des systèmes.

 « Les progrès réalisés dans la mise en place de ces systèmes ont été mitigés, malgré les efforts fournis dans le renforcement des capacités des ressources humaines et matérielles affectées aux tâches dévolues à la surveillance. Il y a deux ans passés, les indicateurs liés à la mise en œuvre intégrée de la maladie se sont dégradées au Congo », a indiqué le Dr Ray Mankélé, chargé de programme à l’OMS-Congo.

Le Congo a adhéré à la stratégie SIMR en septembre 1998, lors de la quarante-huitième session du comité régional de l’OMS pour l’Afrique. La mise en œuvre de cette stratégie par le pays avait été marquée par l’adaptation de la première et la deuxième édition du guide SIMR, l’organisation de formations des points focaux de la surveillance épidémiologique, le renforcement du système de collecte des données par la mise à disposition des secteurs opérationnels des outils de communication, la mise à disposition des districts sanitaires ainsi que des secteurs opérationnels des outils essentiels de la surveillance épidémiologique.

« Le Congo veut quitter la zone rouge constituée des pays qui ne publient pas leurs données épidémiologiques hebdomadaires. L’élaboration d’un plan d’urgence de la SIMR au Congo vise l’amélioration des capacités nationales », a fait savoir le Dr Lucien Kende, directeur par intérim au ministère de la Santé. Il a salué la reprise des réunions hebdomadaires de validation des données organisées à la direction de l’épidémiologie et de la lutte contre les maladies avec l’appui des partenaires.

En outre, Lucien Kende s’est plaint des crises humanitaires et catastrophes naturelles qui alourdissent le fardeau des maladies transmissibles et non transmissibles, accroissant ainsi les taux de mortalité ainsi que de morbidité des enfants et des femmes.

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

Une vue des participants à l'atelier / Adiac

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