Institutions : Franck Diongo appelle à un dialogue de réconciliation

Mardi 2 Avril 2019 - 19:45

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La solution adéquate à la récurrente crise de légitimité des institutions et de leurs animateurs passe indéniablement, selon le président du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP), par une concertation inclusive entre les filles et fils du pays, en vue de promouvoir la cohésion nationale et l’unité du Congo.

A peine sorti de prison, Franck Diongo a vite retrouvé son bagout. L’acteur politique dont la franchise est connue, a été, le  2 avril, face à la presse pour commenter l’actualité politique du pays et contribuer au débat démocratique.

De son intervention, l’on retiendra, entre autres, la reconnaissance faite au chef de l'Etat, Félix Tshisekedi, qu’il considère comme le seul et unique président élu au terme de la présidentielle du 30 décembre 2018.

Le leadership de Félix Tshisekedi, a-t-il dit, s’étend jusqu’au niveau du partenariat politique conclu entre le Front commun pour le Congo (FCC) et le Cap pour le changement (Cach). C’est en fait, Fatshi, en tant que président en exercice, qui est supposé incarner cette alliance de circonstance, se convainc Franck Diongo. « Pour notre part, nous estimons que l’alliance formée entre le Cach et le FCC n’a en principe qu’un seul chef de file ou autorité qui s’appelle Félix Tshisekedi, seul ayant le pouvoir de définir et de conduire, avec son Premier ministre, la politique de la nation », a-t-il déclaré.  

Par rapport aux enjeux politiques actuels caractérisés notamment par l’absence d’un gouvernement responsable et des contestations post électorales, le leader du MLP a appelé à un nouveau dialogue entre les filles et fils du pays pour tenter de résoudre la crise de légitimité qui gangrène les institutions de la République. De la convergence parallèle de la donne politique actuelle de la démocratie et de la dictature à la victoire d’un camp sur l’autre, en passant par les différentes revendications de la vérité des urnes auxquelles s’ajoutent des sérieux soupçons de corruption, etc., Franck Diongo parie sur l’impossibilité d’une cohabitation pacifique tant que la crise de légitimité ne sera pas résolue.

« La solution adéquate à cette récurrente crise de légitimité des institutions et des animateurs passe indéniablement par un dialogue de réconciliation nationale entre les filles et fils du pays, en vue de promouvoir la cohésion nationale et l’unité du Congo, notre chère patrie », a-t-il déclaré.

Un dialogue qu’il veut réellement inclusif, franc, sincère et sans tabou. Il appartiendra au chef de l’Etat de le convoquer dans les meilleurs délais « suivant son vœu exprimé lors de son investiture, de réconcilier tous les Congolais », a-t-il ajouté.  Enfin, sur le même ton, il a demandé au président de la République d’élever Étienne Tshisekedi, à titre posthume, au rang de héros national avant son inhumation.

   

Alain Diasso

Légendes et crédits photo : 

Franck Diongo en pleine conférence de presse

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