Diaspora : la Brigade d’intervention invitée à s’acquitter de sa mission dans les meilleurs délais

Lundi 22 Juillet 2013 - 16:46

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Concernant les concertations politiques en vue, les associations et partis politiques de la diaspora prônent la participation, dans un cadre républicain, de toutes les forces vives de la Nation. 

Dans une déclaration rendue publique le 18 juillet, les associations et partis politiques de la diaspora congolaise réunis dernièrement à Paris en session extraordinaire demandent aux protagonistes de la guerre de l’Est de « cesser, sans aucune condition, les hostilités dont les populations civiles sont les premières victimes ». Dans ce document dans lequel ils livrent leur perception par rapport à la situation sociopolitique du pays, ces membres de la diaspora congolaise estiment que l’Accord-cadre d’Addis-Abeba devra être opposable à tous les pays de la sous-région, sous peine des sanctions. Ils déclarent s’inscrire dans le schéma tracé par Jakaya Kikwete qui, dans une de ses dernières déclarations faites à Addis-Abeba, a demandé au Rwanda et à l’Ouganda d’ouvrir des dialogues avec leurs opposants internes et exilés. Pour le président tanzanien autant que pour la diaspora congolaise, cette proposition paraît comme la seule alternative plausible susceptible de « mettre un terme à des accusations mutuelles d’appui, par les voisins, des groupes rebelles de chaque pays ».  

Sur la même lancée, la Brigade d’intervention spéciale de Nations unies a été invitée à s’acquitter efficacement, surtout dans le meilleur délai, de sa mission conformément à la Résolution 2098. Les membres de la diaspora, qui tiennent à l’exécution effective du mandat accordée à cette force onusienne, pensent que c’est la voie obligée pour assurer la protection des populations civiles et éradiquer les groupes armés (y compris le M23) qui persisteront dans la voix armée au détriment de la solution politique.

Quant aux concertations politiques en vue, la diaspora congolaise prône la participation dans un cadre républicain, de toutes les forces vives de la Nation, elle y comprise, « en vue d’une réflexion inclusive susceptible de consolider l’unité et la cohésion nationale et la formation d’une véritable armée républicaine capable de défendre le territoire national ». Cependant, pour garantir l’intégrité des travaux de ces assises et le suivi de leurs conclusions, les signataires de cette déclaration proposent d’inclure, dans ce processus en tant qu’observateurs, les quinze membres du Conseil de sécurité des Nations unies, les membres du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine ainsi que les représentants de la Communauté économique des États d’Afrique centrale et de la Communauté de développement d’Afrique australe.

 

Alain Diasso