Autonomisation socio-économique des femmes : elles voient le bout du tunnelVendredi 16 Octobre 2020 - 13:41 Après des échecs, déceptions et difficultés à joindre les fins de mois difficiles, les femmes retrouvent le sourire grâce aux aides octroyées par Azur Développement dans le projet « Promotion des droits et autonomisation socio-économique des femmes et filles vulnérables ». Un coup de pouce que les femmes et les jeunes filles comptent faire bon usage dans la mesure qu’elles se prennent désormais en charge et peuvent subvenir aux besoins de leur famille.
Foutou Amour Edwige 44 ans, célibataire mère de deux enfants est aussi une bénéficiaire du projet. « Je ne peux dire que je n’ai plus de problème, mais grâce à cette aide, je m’en sors mieux. La preuve est que j’ai pu ouvrir un compte, chose que je n’ai pas pu faire les années antérieures », a indiqué cette dernière qui ne rate pas une occasion d’encourager ses amis dans la même situation qu’elle a sollicité l’aide d’Azur. « Malheureusement, beaucoup sont réticentes pour des raisons parfois banales mais c’est leur choix », a fait savoir Edwige qui invite les femmes à se lever car «Beaucoup d’hommes sont actuellement au chômage à Pointe Noire et ce sont les femmes qui prennent le relais pour prendre en charge les ménages». Pour Bassissa Aimé, secrétaire particulière du maire sortant de Tié-tié, ce projet mené par Azur développement a un impact incontestable. «On a eu plusieurs activités avec Azur Développement », a informé Mme Bassissa qui a assisté tout dernièrement à une dotation des produits ( alimentaires) pour encourager des femmes économiquement défavorisées à se lancer dans des activités rémunératrices de revenu, mais aussi à celles qui le souhaitent à faire des formations. C’est le cas de Dieuveil 21 ans qui vit à Kombo qui découvre Azur Développement par le biais de son père alors qu’elle est enceinte à la suite d'un viol. Suivie par un psychologue, la jeune fille se sent mieux et veut suivre une formation en pâtisserie. « J’assimile rapidement ce que l’on fait. Entre-temps, je faisais des gâteaux et biscuits, j’en ramenais même à l'école et certains de mes professeurs étaient étonnés mais j’ai dû arrêter vu qu’il il n’y avait vraiment pas de rendement », a-t-elle dit. Formation salvatrice comme l’a témoigné son tuteur qui a requis l'anonymat : « Je trouve qu'elle est plus épanouie depuis qu’elle suit sa formation et envisage l’avenir avec plus d’enthousiasme ». Arlande Distel Bissoulou, 46 ans, voit le bout du tunnel. Mère de quatre enfants et divorcée, Arlande a bénéficié d’une formation en pédagogie. « C’était l’idéal pour moi car je voulais rapidement être utilisée pour prendre en charge ma famille. Cette formation que me proposait Azur Développement était pour moi une aubaine car elle me permettrait en moins d'une année de rentrer dans le monde du travail », a fait savoir Arlande qui se réjouit d'avoir trouvé un endroit pour enseigner même si le salaire n'est pas consistant. Enfin, Mpaka Nzoulou, directrice départementale de l’Intégration de la femme au développement à Pointe-Noire, exhorte les femmes et filles vulnérables à en profiter car « c’est une aubaine de recevoir gratuitement des formations ou d’être financé ou renforcé pour une activité commerciale ».
Berna Marty Légendes et crédits photo :Ortega Niquette Ndoubi, une des bénéficiaires du programme Notification:Non |