Jeunesse : un partenariat pour promouvoir le volontariat

La convention prévoit un appui de France-volontaire sur trois axes: plaidoyer auprès des organisations nationale et internationale en faveur du volontariat dans le pays, son développement au sens large du terme, ainsi que le renforcement des capacités des acteurs impliqués dans le processus qui prédispose toute personne engagée à offrir des services à la communauté par dévouement, a expliqué Mamadou Ndour Camara, au sortir de l’entrevue avec la ministre en charge de la Jeunesse.

Ce partenariat, de quatre ans, est une suite aux expériences passées jugées concluantes. « C’est pourquoi nous avons voulu renouveler ce partenariat pour le redynamiser », a déclaré le représentant de France-Volontaire. Il a, par ailleurs, salué les efforts consentis ayant débouché sur l’adoption en Conseil de ministres du projet de loi portant institution du corps de volontariat.

La ministre Destinée Hermella Doukaga a, pour sa part, précisé que ce projet de loi, en attente d’adoption, au Parlement, permettra de combler le vide juridique en la matière tout en définissant, entre autres, le champ d’intervention des activités du volontariat. La crédibilité vis-à-vis des partenaires financiers allonge la liste des enjeux de ladite loi. « L’adoption du projet de loi affirmera l’engagement de l’Etat en matière de soutien au volontariat, la création d’une ligne de crédit affectée au budget en faveur du programme national de volontariat et fixera la nature ainsi que les modalités de fonctionnement de l’organe chargé de gérer l’unité de gestion de ce corps », faisait-elle savoir au lendemain de la présentation du texte en Conseil de ministres, il y a quelques jours.  

En rappel, le volontariat est un levier de mobilisation des jeunes pour le développement. Il suscite l’éveil de conscience citoyenne auprès de ces derniers et améliore en même temps leur employabilité grâce à l’expérience qu’ils peuvent acquérir lors des missions d’intérêt général une fois engagés et déployés.