Verrerie de Lifoula : la production attendue en septembre

Hugues Ngouélondélé, le ministre en charge de la Formation qualifiante et de l’Emploi avec ses techniciens se sont rendus compte de la réalité le 9 août au terme d’une visite guidée dans la première entreprise accréditée dans la fabrication des verres plats au Congo, basée à Lifoula. 

Le premier constat laisse entrevoir un motif d’espoir. La société chinoise qui fait partie de West China Cement a déjà engagé plusieurs jeunes congolais qui bénéficient déjà d’une formation dans le domaine de la verrerie. Elle entend augmenter son effectif d’ici à la fin de l’année avec l’arrivée d’un nombre plus important des  Congolais.  

« Sur les premières avancées, nous avons déjà une soixantaine de jeunes congolais qui sont en apprentissage en termes de formation sur les nouvelles techniques des métiers de la verrerie et jusqu’à la fin de l’année, il y aura près de 90 autres qui vont les rejoindre. Ce sont des avancées avec notre partenaire Hongxing glass qui s’engage à accompagner le programme du chef de l’Etat », a déclaré la directrice de l'Agence congolaise pour l'emploi, Noelly Oyabiki Iwandza.

Elle a salué  les efforts du gouvernement à travers la mise en place d’un cadre de partenariat qui va du recrutement à la formation. « Nous allons continuer sur cette lancée pour pouvoir nous assurer que nous avons trouvé des solutions à la question de l’emploi et à la formation », a-t-elle assuré.

Fruit d’un partenariat avec Hongxing glass, la formation dont bénéficie déjà les jeunes congolais va permettre au Congo, selon Patrick Robert Ntsibat, le directeur du Fonds national d’appui à l’employabilité et à l’apprentissage, de se doter d’une forme de pépinière dans le cadre de la formation entre la théorie et la pratique.

« Nous allons traiter avec nos partenaires qui recevront beaucoup de stagiaires ici pour la formation. Je pense que si un nombre d’unités comme celles-ci pouvait se multiplier au Congo, le décollage sera certain. Nous allons travailler avec nos partenaires de telle sorte que les jeunes aient la formation. Pour ceux qui peuvent trouver du travail ici, c’est tant mieux. Pour les autres, ils auront le corpus des connaissances ou l’expertise nécessaire pour pouvoir se vendre sur le marché de travail. N’oublions pas qu’aujourd’hui la première compétence devient l’expérience », a précisé Patrick Robert Ntsibat.