Journée internationale de la contraception : l’Acbef œuvre pour la réduction de grossesses non désiréesLundi 27 Septembre 2021 - 16:15 L’Association congolaise pour le bien-être familial (Acbef) a entamé, le 27 septembre à Brazzaville, l’opération de distribution de plus de mille cinq cents préservatifs masculins, dans le cadre commémoratif en différé de la Journée internationale de la contraception, afin de réduire le nombre de grossesses non désirées.
« Les couples peuvent décider du nombre d’enfants à avoir, du moment à mettre au monde. Il y a trop de méthodes contraceptives, il faut que les activités de sensibilisation soient pérennes pour plusieurs personnes en vue d'appréhender l’importance. Nous voulons atteindre plus de mille cents jeunes cette année, soit environ plus de cinq cents par séance de sensibilisation », a indiqué Elvie Bienheureux Nkounkou, point focal national du mouvement d’actions des jeunes à l’Acbef. Dans le cadre de la sensibilisation aux bienfaits de la contraception, le point focal a déploré l’inactivité des autres organisations de la société civile et le manque de moyens de mobilité pour élargir leurs actions dans les villages éloignés des grands centres urbains. « L’Acbef est souvent aidée par le Fnuap Congo pour participer aux rencontres internationales afin de maximiser notre expérience. Nous sollicitons l’apport des institutions pour que nous réalisons nos projets liés à la contraception. Excepté le préservatif masculin, pour les méthodes contraceptives modernes, nous orientons les gens vers la clinique de l’Acbef qui est plus habiletée », a ajouté le point focal national du mouvement d’actions des jeunes à l’Acbef. Selon l’enquête démographique et de santé du Congo 2011-2012, seulement 45 % des femmes en union utilisent une méthode contraceptive quelconque et 20 % utilisent une méthode moderne. Les femmes utilisent essentiellement trois méthodes : le condom masculin (12 %), les injections (3 %) et la pilule (3 %). La comparaison avec les résultats de l’enquête précédente montre que l’utilisation des méthodes contraceptives modernes a augmenté alors que celle des méthodes traditionnelles a diminué. Plus de quatre femmes non en union sexuellement actives sur dix (43 %) utilisent une méthode contraceptive moderne. Le condom masculin (33 %) et la pilule (4 %) sont les méthodes les plus utilisées par les femmes non en union et sexuellement actives. L’utilisation de la contraception moderne chez les femmes en union est plus élevée en milieu urbain (25 %) qu’en milieu rural (12 %). « Les jeunes femmes sont encore résistantes sur l’innocuité des méthodes contraceptives. Malheureusement, on continue à déplorer les pertes en vies humaines à cause des avortements illicites et leurs conséquences. Je conseille les jeunes femmes qui ont de projets d’études, de commerce, à se fier aux méthodes contraceptives modernes », a expliqué Aline Yolande Alemby, sage-femme, responsable médicale à la clinique santé sexuelle et de la reproduction à l’Acbef. Fortuné Ibara Légendes et crédits photo :Des membres de l'Acbef au cours de la distribution volontaire des préservatifs/Adiac Notification:Non |