Mali : Abdou Diouf appelle à un retour au calme

Mardi 20 Mai 2014 - 14:45

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Dans un communiqué rendu public le 20 mai, le Secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, a exprimé sa « forte préoccupation et son indignation » face aux violences survenues samedi lors de la visite du Premier ministre malien à Kidal

« J’appelle à un retour au calme à Kidal et à la cessation de la violence. Seule la solution pacifique permettra de stabiliser la région et de renforcer l’unité du pays », a déclaré le Secrétaire général de la Francophonie qui a condamné l’assassinat de représentants de l’État malien ainsi que la prise d’otages. Ces violences avaient fait 36 morts dont huit militaires.

Abdou Diouf a encouragé les actions initiées à travers la dynamique engagée par l’accord préliminaire de Ouagadougou du 18 juin 2003, avec le soutien de la communauté internationale, en vue de permettre au Mali de retrouver rapidement et de manière durable la paix, la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’unité. « Je réitère la disponibilité pleine et entière de la Francophonie pour contribuer aux efforts coordonnés de la communauté internationale en vue du rétablissement de la paix, de la sécurité et de la stabilité au Mali, ce, conformément aux Déclarations de Bamako et de Saint Boniface », a-t-il ajouté.

Lundi, dans son adresse à la nation au sujet des récentes attaques meurtrières de Kidal, le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, a condamné les violences perpétrées par les rebelles touaregs qui, selon lui, seraient « à nouveau coalisés avec les mouvements djihadistes » pour commettre des actes. Accusant ces rebelles d’avoir violé le cessez-le-feu obtenu dans le cadre de l’accord de Ouagadougou, il s’est dit prêt à dialoguer avec les insurgés et à appeler toutes les parties à respecter leurs engagements.

Après avoir rendu hommage aux fonctionnaires maliens assassinés à Kidal, le chef de l’État malien a prévenu que « ce crime odieux ne restera pas impuni ». L’armée malienne accomplira sa mission sur tout le territoire national, a-t-il poursuivi, pour justifier l’envoi dimanche de 1.500 soldats en renfort dans la région du nord en proie aux attaques armées contre les serviteurs de l’État.

 

 

 

 

Nestor N'Gampoula