Van Andréa et Ange Swana bénéficient d’une bourse de la Fondation Blachère

Né en 1992 Van Andréa s’inspire des moments difficiles de sa vie et de sa passion pour la boxe pour décrire ce qu’il ressent. Ses dessins en noir et blanc, ses sculptures conçues à base de papier journal associé au papier aluminium, ont suscité un grand intérêt lors de la Biennale. Le premier à avoir vendu une sculpture dans sa collection avec l’artiste Fransix D de la RDC, il développe en ce moment un nouveau travail qu’il présentera prochainement en résidence à la Fondation Blachère. En formation à l’École Nationale des Beaux-Arts de Brazzaville, Van présente une œuvre expressive d’une démarche rétrospective. À travers ses peintures et ses sculptures, il ressasse sa passion sportive mais raconte surtout l’épuisement, l’agacement, la remise en question et le ressourcement, caractéristiques de l’effort de conciliation de l’indigence avec l’ambition combative. Au terme de la deuxième édition de la rencontre internationale d’art contemporain des Ateliers Sahm.

Originaire de la République démocratique du congo, Ange Swana sort de l’académie des Beaux-Arts de Kinshasa, après y avoir passé trois ans de 1997 à 2010. Elle participe à plusieurs expositions collectives à Kinshasa. C’est à la troisième édition des ateliers Sahms à Brazzaville, qu’elle fera sa première exposition en solo. À Dakar, elle propose son dernier travail nommé « Belles montreuses » qui fait place à la femme. Son œuvre est spécialement composée d’effigies qui sont déformées par ses coups de peinture, retraçant l’histoire de ces personnages (joie ou peines, moments sombres ou clairs d’une vie). Des peintures qui lui ont permis de signer une future collaboration avec la Fondation Blachère.

La Fondation d’entreprise Blachère est à l’image de son président fondateur. Elle reflète ses passions et ses engagements pour l’Afrique et s’ingénie avec son équipe, à écrire une histoire qui participe à la beauté du monde. La Fondation repose sur un système de valeurs esthétiques et éthiques. Elle s’inscrit dans le champ de l’art contemporain et vient relayer les efforts entrepris par les institutions, les collectionneurs et en premier lieu les acteurs de l’art : les galeristes, les critiques, les journalistes, tous ceux qui contribuent à la reconnaissance des artistes d’aujourd’hui du continent africain et de la diaspora.