Assemblée nationale : le débat général sur la loi électorale reporté sine die

Mercredi 20 Avril 2022 - 16:15

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

La séance plénière sur le débat général de loi électorale, initialement prévue pour le 20 avril 2022 à l'Assemblée nationale, est reportée à une date ultérieure, selon la cellule de communication de cette chambre, sans évoquer des détails.

La proposition de loi devrait être examinée depuis la semaine dernière mais le président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso N'kodia, avait jugé bon de voir les députés de l'opposition y prendre part. Aussi l'avait-il renvoyée au 20 avril mais l’opposition a préféré sécher la plénière, exigeant plus de consensus autour de cette proposition de loi.

Ce texte, initié par un groupe de treize députés, divise le reste des élus du peuple. Les députés du Front commun pour le Congo, la plate-forme proche de Joseph Kabila qui avait déjà séché la plénière, ont estimé que certaines innovations introduites lors de la législature passée devaient être maintenues. Or, les députés nationaux, membres de l’Union sacrée proches de Félix Tshisekedi,  dénoncent cette prise de position, la qualifiant « de manœuvre dilatoire pour bloquer la machine électorale dont le processus doit aboutir en 2023 ».

L’intervention des églises catholique et protestante

Par ailleurs, le secrétaire général et porte-parole de la Conférence épiscopale nationale du Congo, Mgr Donatien N’shole, et le porte-parole de l’Eglise du Christ au Congo, Éric Senga, se sont entretenus, le 19 avril, avec le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’kodia, sur le processus électoral ainsi que sur la loi électorale.

Au sortir de cette audience , Mgr Donatien N’shole a déclaré à la presse qu’il était possible de rechercher un consensus dans ce cadre-là mais la proposition de travailler pour un large consensus a été rejetée par le speaker de la chambre basse du Parlement congolais, qui a avoué que cela n’était pas de sa compétence. « Christophe Mboso dit que ce n’est pas de sa compétence de sortir de ce cadre de la loi par rapport à d’autres revendications. Nous ne sommes que des mandatés, nous allons réfléchir et puis, on verra la suite », a-t-il souligné. Il a indiqué que leur action a été motivée par « le climat de méfiance qui existe à partir de ce qu’on a connu l’an passé par rapport au processus électoral ».

 

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Vue d'une plénière au Palais du peuple/DR

Notification: 

Non