Dolisie : aménagement du réseau routier urbain

« Aujourd’hui, nous visitons les travaux  des voiries urbaines  que nous avons débutés il y a une semaine. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre de l’exécution de notre programme dans lequel la priorité est mise aux voiries urbaines », a dit le maire central de la ville de Dolisie, Marcel Koussikana, lors d’une visite guidée.

« Ces travaux qui consistent à reprofiler, arroser et recharger certaines rues et avenues en latérite, s’exécutent à l’aide des engins comme  une niveleuse, un chargeur, un camion-benne, un compacteur et un véhicule citerne », a fait savoir le directeur des services techniques municipaux, Pascal Mboukou Ngoyi. Ajoutant : «  Sur une superficie de 18, 3 km2, la ville de Dolisie compte deux arrondissements avec une estimation de 19,12km de routes bitumées  et 108,315 km de routes non bitumées circulables  ».

Le réseau routier de la ville de Dolisie est dégradé dans plusieurs endroits à cause de la stagnation des eaux de pluies qui manquent des canaux d’évacuation. Face à une telle situation, le service technique municipal s’est accordé avec l’une des entreprises de construction de routes  au Congo pour boucher les nids de poule qui rangent les avenues bitumées. Pour preuve, tous les nids de poule se trouvant autour du rond-point du marché central ont été bouchés. Une deuxième phase consistant  à boucher ceux qui empêchent les moyens roulants de bien circuler sur toutes  les artères bitumées de la ville est attendue, a édifié le directeur des services techniques municipaux.

Concernant les trous laissés par des mares d’eaux sur les routes non bitumées, à défaut d’une canalisation appropriée, la niveleuse  creuse  des saignées de drainage. Pendant cette période de saison sèche, la mairie s’engage à curer les caniveaux bouchés, a-t-il indiqué.

Bien que ces voies de communication soient en mauvais état, la circulation est quasi dense sur les routes bitumées et alternée sur d’autres.

Soulignons que  certains quartiers périphériques de la ville ont vu construire des maisons ou déposer des containers, obstruant ainsi des routes bien tracées. Pour ce faire, le maire central de la ville a instruit le cadastre d’interpeller ces occupants anarchiques afin de les déguerpir du domaine public.

Dans le parc automobile municipal, les engins sont vétustes car ils datent de la période allant de 2011 à 2012. C’est  une dotation du gouvernement, d’origine chinoise. Leurs  pièces de rechange posent problème. Elles sont adaptées en cas de panne. C’est pourquoi ils ne sont plus performants, a expliqué le directeur des services techniques municipaux.

Il convient de noter  que le conseil municipal n’a pas encore reçu de crédit de fonctionnement. Les charges liées à cette activité sont supportées par la mairie elle-même, à l’aide de ses maigres recettes.