Industrie forestière : de bonnes perspectives pour Mokabi en 2024

La délégation de la filiale Mokabi a fait le point à la ministre de tutelle des avancées enregistrées, la santé économique et financière de l’entreprise. Elle a également présenté le programme stratégique 2024 qui prévoit le renforcement de la production forestière, celui de la capacité industrielle avec de nouveaux outils de transformation qui vont être mis en place, ainsi que les projets liés à la certification et à la gestion durable.

D’après le directeur général de Mokabi, les projets extractifs concernent principalement l’énergie, la viabilité des opérations, la valorisation du potentiel en carbone dans le cadre de la concession concédée par l’État congolais. « La ministre de tutelle s’est réjouie des investissements et progrès réalisés par la société, ainsi que de ses impacts socio-économiques sur le terrain », a laissé entendre Césaire Assan Bakari Tsinga.

Au cours des trois dernières années, en effet, la compagnie forestière a pu créer cent emplois/an et compte poursuivre la dynamique durant les cinq prochaines années en créant au moins 500 postes. À ce jour, la concession forestière emploie environ dix mille personnes au sein des communautés locales et entend prioriser la main-d’œuvre locale. Son directeur général a promis d’investir dans l’entrepreneuriat local et l’emploi des jeunes à travers la création des activités génératrices de revenus.

Présente au Congo depuis 1999, la société Mokabi exploite une concession forestière de 586 000 hectares à Eyellé, dans le département de la Likouala. Elle dispose d’une usine de transformation et de sciage avec une capacité de production d’environ 110000 m³ de grumes/an. Les principales essences disponibles au sein de la concession sont le sapelli, le sipo et le bossé. Dans le cadre de sa politique volontaire de gestion forestière responsable, Mokabi met en place des plans d’aménagement sur la totalité de la concession.