Santé : des échanges sur la lutte contre le paludisme à l’hôpital général de LoandjiliJeudi 25 Avril 2024 - 19:45 Une journée scientifique sur le thème «Genre, équité et droits de l’homme » a été organisée, le 25 avril, à l’hôpital général de Loandjili, dans la ville océane, en présence du Dr Paul Mouhondabeka, directeur des affaires médicales, représentant la directrice générale de cet hôpital. En dépit des progrès réalisés dans la lutte contre le paludisme, la maladie tue chaque année près de 600 000 personnes, majoritairement les enfants en Afrique sub-saherienne. Pour lutter contre cette maladie devenue endémique, les moyens de riposte avec la combinaison de nouveaux outils et de méthodes ciblées de prévention, de dépistage et de traitement s’avèrent nécessaires tout comme l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticide à double action, le traitement préventif pour les femmes enceintes et les enfants, les vaccins, le dépistage et le traitement communautaire. La sensibilisation et l’information sont comptées au nombre des stratégies pour mettre fin à cette maladie dévastatrice. Pour ce faire, l’hôpital général de Loandjili, par le biais de son comité scientifique, a organisé la matinée sur des sous-thèmes comme "Le paludisme: prise en charge du paludisme grave, diagnostic biologique du paludisme à l’hôpital général deLoandjili" et "Expérience sur l’historique de l’éradication du paludisme en Chine par la mission chinoise évoluant à l’hôpital général de Loandjili". Développée par le chef de la mission chinoise, l’expérience chinoise a édifié l’assistance. En effet, après 70 ans de lutte contre le paludisme, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que la Chine a éradiqué totalement le paludisme en 2021. Selon le chef de mission chinoise, longue et laborieuse a été cette lutte qui, de 1960 à 1979, a été dans sa phase de contrôle de l’épidémie. De 1980 à 1999, la Chine est entrée dans la phase de réduction du taux d’incidence. La consolidation des résultats de la prévention et du traitement est intervenue en 2000-2009 et la phase d’élimination de la maladie en 2010-2020. Toutefois, la surveillance de la maladie continue et s’accentue. Une lutte qui s’appuie sur la science et la technologie sans oublier la base pour construire un réseau solide, a ajouté le chef de la mission chinoise. Un exemple qui devrait inspirer notre pays, ont reconnu les participants à la fin de la journée scientifique tout en réitérant les moyens de prévention et de lutte qui doivent être renforcés. Selon le rapport de l’OMS publié en 2023, la région Afrique de l’OMS continue de payer le plus lourd tribut au paludisme. En 2022, l’ensemble de la région a enregistré 94 % de tous les cas de paludisme (233 millions de cas) ; 95 % de tous les décès dus à cette maladie (580 000 décès). Près de 78 % de tous les décès dus au paludisme dans la région concernent des enfants de moins de 5 ans.
Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo :La photo des participants à la journée scientifique sur le paludisme /Adiac Notification:Non |