Le complexe scolaire de Tchiminzi, un village centre situé à 87 km de Pointe-Noire, dans le district de Tchiamba Nzassi, à la frontière de l’Angola, est le huitième établissement scolaire d’enseignement général construit par la SNPC, après ceux érigés à Ewo, Djambala, Oyo, Ouesso, Madingou et Odziba.
Il est construit avec les frais de la SNPC dans le cadre de sa responsabilité sociétale, conformément à son programme « Performance 2025 ». L’établissement est bâti sur une superficie de 28710 mètres carrés et est composé de trois bâtiments modernes bien équipés, abritant le préscolaire, le cycle primaire et le collège.
Le complexe scolaire Jean-Baptiste-Tati-Loutard de Tchiminzi est doté d’un bloc administratif et de cinq bâtiments entièrement équipés, composés de quatre appartements chacun, servant de logements d’astreinte pour les responsables de chaque cycle. Il y est prévu aussi des latrines modernes, un système d’adduction d’eau potable, deux forages, un château d’eau, une fontaine, une aire de jeux pour permettre aux enfants inscrits au préscolaire de se distraire, un terrain de football et un groupe électrogène de 33 KVA. Pour faciliter la mobilité des 600 élèves qui y sont inscrits le long des villages environnants, la SNPC a offert à l’établissement deux bus Coaster flambant neufs.
Sa mise en service est un motif de satisfaction pour le directeur général de la SNPC, Maixent Raoul Ominga, qui estime avoir légué aux enfants de toute cette zone, de génération en génération, un cadre d’apprentissage de qualité, devant permettre la formation des élites de demain. « Ce jour, 4 octobre 2024, nous voici de nouveau à Tchiminzi dans le district de Tchiamba Nzassi pour offrir à nos enfants un cadre d’apprentissage digne ou ils recevront un enseignement de qualité qui fera d’eux des Taty Loutard de demain pour contribuer au développement du pays », a-t-il indiqué.
Déficit en personnel enseignant
S’exprimant à l’occasion devant le ministre l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, et son collègue des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, le sous-préfet de Tchimba Nzassi a évoqué le manque d’enseignants dans les écoles de sa circonscription administrative. Il a rappelé que la majorité d’enseignants qui animent les classes dans son district sont des enseignants communautaires ou bénévoles qui, eux-mêmes, éprouvent des difficultés à rester à leurs lieux de travail.
Depuis sa création en 1998, la SNPC a déjà réalisé plusieurs projets à caractère socioéconomique à travers le pays. Dans le cadre de son programme "Performance 2025", elle entend booster et révolutionner le secteur des hydrocarbures. Le projet repose sur quatre piliers essentiels, à savoir augmenter les revenus, maîtriser et optimiser les coûts, soutenir et contribuer à l'action gouvernementale et assurer une meilleure gouvernance des activités. En gros, ce projet ambitieux vise à positionner la SNPC comme un leader incontesté de l'industrie pétrolière congolaise et africaine dans les années à venir.