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Et si Djambla honorait son fils bien-aimé ?

Mardi 13 Août 2013 - 15:50

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Dans la foulée des célébrations anniversaires liées à la fête nationale du 15-Août, le stade de Djambala abritera la finale de la Coupe du Congo de football. Comme la nature sait faire les choses, ce sont les deux clubs les plus en vue du championnat de la première ligue, AC Léopards de Dolisie et Diables Noirs de Brazzaville, qui disputeront le trophée en présence des plus hautes autorités du pays, en particulier, du président de la République.

Officiels du match, supporters des Fauves du Niari, de Yaka dia Mama et autres amoureux du ballon rond, s’il vous plaît, faites dans le professionnalisme et montrez de la sportivité le jour J. Joueurs des deux clubs, attachez-vous, par la qualité du jeu sur le terrain, à convaincre de la remontée du football congolais ainsi que le démontre la reconnaissance de la CAF (Confédération africaine de football), qui vient d’octroyer deux places supplémentaires, montant à quatre le nombre d’équipes congolaises en coupes continentales.

L’histoire de l’humanité étant faite de symboles – c’est au fond le sens de notre propos –, pourquoi ne pas songer, avant, pendant ou après l’inauguration de cet établissement sportif de lui en coller un ? Pourquoi ne pas le baptiser du nom de cette personnalité du terroir, vénérée, qui repose pour l’éternité dans la terre de Djambala depuis une année jour pour jour ? Pourquoi ne pas l’appeler stade Charles-David-Ganao ? Il le mériterait bien, l’ancien Premier ministre qui fut pendant longtemps aussi ministre des Affaires étrangères du Congo.

À moins qu’une des avenues en construction dans le chef-lieu du département des Plateaux porte le nom du premier député de l’ère démocratique de la circonscription unique de Djambala en 1992. Au cas où la capitale de la pomme de terre, en pleine métamorphose, viendrait à ignorer la mémoire de son illustre fils, il est certain que même si de son vivant l’homme restait distant des honneurs, le vieux Téké s’en prendrait aux siens de le traiter par l’oubli.

Stade Charles-David-Ganao, boulevard Charles-David-Ganao, ou aéroport Charles-David-Ganao, aux hommes et aux femmes d’ici, aux autorités nationales en premier lieu de décider ce qui convient. S’il nous était donné d’émettre une opinion, elle s’arrêterait au souhait de voir celui que l’on appelait affectueusement le patriarche téké saluer la municipalisation accélérée des Plateaux et de Djambala en associant son nom à l’une des infrastructures construites dans la ville qui le vit naître en l’an 28 du siècle dernier et qu’il aima tant.

Gankama N'Siah

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Édition Quotidienne (DB)

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