Sibiti 2014 : "un jour, une action" pour les Congolais de l'étranger

La délégation conduite par Corine Matondo Mabari, présidente du collectif était accompagnée des deux conseillers de l'ambassade du Congo en France. Elle s'est distinguée par ses multiples activités en marge des festivités. Dès le 8 août déjà, les membres de la diaspora s'étaient répartis en groupes de compétences avec un principe : un jour, une action. Ainsi, en partenariat avec le ministère de l'Action sociale et la direction des droits de l'homme au Congo, la journée internationale des peuples autochtones a été mise à profit. Des lots de présents ont ainsi été remis aux représentants de ces populations considérées comme vulnérables. D'abord à ceux du village Boudouhou, dans le district de Mayéyé, en présence du sous-préfet. La deuxième cérémonie a eu lieu à Sibiti même en présence du préfet de la Lékoumou et du directeur des droits de l'homme au Congo.

Pendant ce temps, au collège Jean-Jacques Mouaya de Sibiti, une équipe présentait une exposition inhérente sur la mémoire de Jean-Félix Tchikaya, premier député du Moyen-Congo à l'Assemblée française. Une autre délégation, constituée d'informaticiens, s'est rendue à Zanaga pour y installer une salle municipale multimédia. Bien avant, les membres de la délégation ont réuni des Zanagais pour une initiation à l'informatique. L'ensemble du matériel a été remis au maire Silas Hortense Bouanga. Les médecins de la délégation, venus de la diaspora, ont dû travailler à l'hôpital de Sibiti. Pendant ces jours de concertation et d'exécution des projets solidaires, la délégation a rendu visite aux jeunes du centre de loisirs de Sibiti. 

Autre activité d'intérêt, le concours d'orthographe organisé le 14 août. Les lauréats ont reçu leurs prix des mains de l'épouse du chef de l'État, Antoinette Sassou N'Guesso, qui a s'est rendue à la cité des loisirs pour inaugurer la Maison de la jeunesse baptisée : "Villa Antoinette Sassou N'Guesso"

À travers son implication dans les festivités, la diaspora congolaise a montré combien le Congo leur est cher. « La deuxième mission des Congolais de l'étranger après Djambala l'année dernière, dénote de la motivation de ces fils et ces filles, qui tiennent à mettre la main à l'édifice de leur pays d'origine, malgré la bi-appartenance », a reconnu la présidente de la délégation.