Réseau routier: : les travaux du tronçon Mambili-Ouesso avancent à pas de géantMardi 16 Décembre 2014 - 17:26 Une première évaluation effectuée par le ministre à la présidence chargé de l’Aménagement du territoire et à la délégation générale aux grands travaux, Jean jacques Bouya, sur l’état d’avancement de ce projet au 13 décembre 2014 note des résultats encourageants de ce deuxième segment du premier tronçon routier reliant Obouya-Owando-Makoua à Ouesso. Les travaux de ce tronçon routier lancés le 2 mars 2012 par le chef de l’Etat atteignent aujourd’hui 81% de leur exécution. Il est long de 199 km et les travaux sont réalisés par la société China road & bridges corporation (CRB), pour un coût global de 129,3 milliards de FCFA. « Il faut dire qu’on est véritablement satisfait pour ce que nous sommes non seulement dans les délais, nous allons finalement finir le revêtement même avant les délais. Sur 199 km, il ne reste plus que 24, nous avons aussi pu corriger le tracé pour revenir presqu’à 195 km, donc, il ne reste plus que 24 Km à investir ; et aujourd’hui c'est 5 à 10 km par mois, au bout de deux mois, nous allons entièrement revêtir l’ensemble des choses, peut-être même plus vite que ça, vu le rythme de travail, ce qui sonnera l'achèvement de la route nationale numéro 2, de Brazzaville jusqu’à Ouesso », a précisé le chef de la délégation le ministre Jean Jacques Bouya. Sur le terrain, appréciant les prouesses techniques de l’entreprise, Jean Jacques Bouya a déclaré : « Pour les travaux, il y a des technologies aujourd’hui qui sont modernes, les couches de fondation, les couches de base qui sont en train d’être mises, avec ce qu’ils appellent les finishers, calibrer à la limite. C’est extraordinaire, parce qu’à l’époque nous voyions ce genre de revêtement que quand il s’agissait du bitume. Or là, la machine est en train de ramener, puis calibrer cette couche de base avec un finisher, c’est un travail de précision ». Et d’ajouter que : « La question fondamentale reste, notre capacité à pérenniser l’ensemble de ces acquis. Mais pour autant, nous devons créer les capacités véritables de pouvoir entretenir, maintenir et pérenniser ces infrastructures qui coûtent excessivement chères ». Deuxième étape : le pont de Liouesso De mêlme pour le premier ouvrage de franchissement sur la rivière Liouesso. Ici l'évaluation est positive, car les travaux ont été réalisés à hauteur de 62%. En effet, le chantier est en avance par rapport au délai contractuel fixé au 15 août 2015.
Encadré A l’instar du tronçon Mambili-Ouesso, le ministre Jean Jacques Bouya, toujours à la tête d’une forte délégation a constaté le 14 décembre que les travaux d’aménagement et de bitumage du tronçon routier Ketta-Biessi-Sembe (169 km), et ceux d’aménagement minimal sur Sembe-Frontière Cameroun (143 km) y compris les aménagements connexes, avancent normalement. Il ressort de cette visite aussi que 121 km du tronçon ont été réalisés, 107 bitumé, restent à présent 14 km. Les travaux sont exécutés par une société chinoise Sino-hydro, pour un coût global de 70,6 milliards de FCFA + 26, 2 milliards de FCFA, financement : Fonds africain de développement (FAD) et budget de la République du Congo. Première infrastructure routière moderne reliant le Congo au Cameroun, cette route constitue un symbole important d’intégration sous-régionale. Il s'agit aussi de redorer le blason du Congo, en sa qualité de pays de transit. « ça c‘est une interconnexion entre le Congo et le Cameroun en passant de Ouesso vers Sangmélima, notamment vers la frontière Tam pour rentrer au Cameroun », a rappelé le ministre Jean Jacques Bouya. L'enthousiasme des populations manifesté à travers des groupes d'animation lors des différentes étapes de cette visiste, témoigne en effet son adhésion à la politique de modernisation menée sous l'impulsion du président de la République. C'est ce qu'a vécu la délégation conduite par le ministre Jean Jacques Bouyas. Guillaume Ondzé Légendes et crédits photo :Une vue de la route et du pont de Liouesso dont les travaux sont en cours |