Pointe-Noire : le centre de l’hygiène mettra bientôt à disposition son bulletin mensuel d’informationSamedi 3 Janvier 2015 - 15:30 Baptisé «Echos de l’hygiène », ce journal du Centre de l’hygiène publique et de la promotion de la santé Pointe-Noire/Kouilou destiné à l’éducation pour la santé, la prévention des maladies et la promotion de la santé sera mis à la disposition du grand public dans les prochains jours. Dans son désir de communiquer efficacement et mieux promouvoir la santé aux populations, le Centre de l’hygiène a, depuis quelques temps, créé en son sein un département de la communication, des études et projets qui a réalisé ce bulletin constitué de 16 pages en couleur. Ce nouvel outil de communication constitué de 16 pages en couleur a été présenté le 26 décembre à Sueco au cours d’un focus. Celui-ci a été animé par le docteur Justin Imboua, médecin, chef du Centre de l’hygiène publique et de la promotion de la santé, et David Herman Malanda, responsable du département communication, études et projets du centre. L’activité qui a réuni en majorité des hommes des médias a été organisée en vue d’obtenir des contributions pour l’amélioration de la qualité du bulletin avant sa mise à la disposition du public. D’où cette précision du docteur Justin Imboua s’adressant à l’auditoire lors du focus: « Nous comptons beaucoup sur vous pour les contributions parce qu’il s’agit de quelque chose qui intéresse tout le monde. Vous n’allez peut être pas prendre la place des praticiens en milieu hospitalier, mais au moins dans le domaine de la prévention chacun de nous a un mot à dire.» Ce bulletin constitue un des outils de l’espace de communication que le centre entend mettre en place en intégrant les canaux de communication existants (radio, télévision, journaux, internet, et autres) pour mieux informer, éduquer et communiquer sur le changement de comportement allant dans le sens de l’amélioration quotidienne des conditions socio sanitaires des populations. En mettant ce support à la disposition du grand public, l’objectif pour le centre est de conduire à l’application des règles de l’hygiène et les mesures de prévention contre les maladies, faire de sorte que le nombre de malades reçus dans les hôpitaux puisse baisser et que la ville soit épargnée des épidémies. «Aujourd’hui notre ville fait l’objet d’une attention très particulière de la part de l’OMS et du ministère de la Santé. Il n' y a pas plus de deux semaines, une délégation conjointe, gouvernement de la République à travers le ministère de la Santé et l’Oms, a fait une descente dans notre ville pour faire le point sur la récurrence des épidémies dont elle fait l’objet malgré les campagnes de vaccination, les épidémies comme le choléra, la rage et la poliomyélite. La prévention étant l’affaire de tous le docteur Imboua a indiqué : «Il nous revient à nous tous de prendre à bras-le-corps le problème de l’hygiène où les déterminants sociaux de la santé sont très importants.» Outre les pages consacrées à l’épidémie d’ébola (origine, mode de transmission, mesures de prévention…) et au tabagisme (comment arrêter de fumer), le contenu de la première missive de ce bulletin est axé sur le centre en vue d’éclairer le public sur ses missions, ses principes fondamentaux de fonctionnement et faire comprendre aux populations l’importance de la prévention. Le centre a besoin de partenaires pour soutenir son initiative Le bulletin « Echos de l’hygiène » a été réalisé avec les fonds propres du centre qui ne dispose pour l’instant pas d’un budget consacré à la communication ni d’une subvention pour le bulletin. Au focus, la création du département de la communication au centre et l’arrivée du bulletin ont été saluées par l’auditoire qui, en plus des contributions, a fait état de la préoccupation relative à la pérennisation du journal, son inquiétude de le voir disparaître quelque temps juste après sa naissance. Répondant à cette préoccupation le docteur Justin Imboua a informé de l’insertion cette année d’une ligne budgétaire pour la communication par la direction départementale de la santé. Mais, la réalisation du bulletin nécessitant des moyens assez importants, il est nécessaire au centre d’avoir des partenaires pour soutenir son initiative. « Le centre a besoin de partenaires et mécènes pour pérenniser le journal», a-t-il dit. Par ailleurs, expliquant le bien fondé de l’initiative du centre de mettre à disposition ce support et conscient du fait que, dans notre pays, la communication est plus prise en compte dans les structures privées, David Herman Malanda a rappelé son importance dans une institution publique : «La plupart des institutions publiques ne possèdent pas de service chargé de la communication. Toutes institutions ont besoin de communiquer aussi bien en interne qu’en externe c'est-à-dire avec son environnement». Selon lui, une institution doit communiquer pour bâtir un capital de confiance et de sympathie et faire qu’elle soit comprise, soutenue et défendue en cas de crise. Elle doit veiller à son image à travers ses actes et ses prises d’opposition en communiquant. « Les institutions ont le devoir de rendre disponible l’information et le public a droit à l’information», a-t-il souligné. Lucie Prisca Condhet N’Zinga Légendes et crédits photo :-Justin Imboua, à gauche et David Herman Malanda lors de la présentation du bulletin "Echos de l'hygiène" |