Sécurité sociale : un nouvel élan pour la Cipres

Samedi 7 Février 2015 - 15:00

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Le ministre Florent Ntsiba et un comité restreint d’experts ont signé, le 6 février à Brazzaville, le traité révisé de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (Cipres) en vue d’apporter une réforme juridique et institutionnelle permettant un nouvel élan à la conférence et de s’adapter à de nouveaux besoins.

Après la signature de l’accord, le président de la commission de surveillance de la Cipres, Karim Bamba a indiqué : «La signature du traité par le ministre Florent Ntsiba est la résultante d’un engagement pris par la République du Congo depuis1993».  Cet accord fait suite aux limites constatées dans l’évolution de la Cipres sur le plan fonctionnel des organes et dans l’application de certains textes.  Le secrétaire permanent de la Cipres, Innocent Makoumbou, a expliqué que  cette mutation s’inscrit dans une perspective d’actualisation du cadre normatif et sa mise en conformité avec les options stratégiques ; la mise en œuvre des dispositions complémentaires permettant de remédier aux insuffisances des textes constatés et de réaliser des nouvelles missions ; la proposition d’un schéma institutionnel des règles de fonctionnement et de nouvelles modalités de financement de la Cipres, ainsi que la prise en compte de nouvelles orientations à assigner à la conférence.

Il poursuit en soulignant que la révision de ce traité a apporté des innovations sur le plan des missions et des moyens d’action ; de l’enrichissement des textes et sur le plan organisationnel et des ressources humaines. Ce traité touche désormais à la promotion de la prévoyance sociale et l’institution d’un système d’assistance et d’appui conseil aux organismes de prévoyance sociale des États membres de la Cipres.

Du point de vue de l’enrichissement des textes, il prévoit d’élaborer un règlement du contrôle des organismes de prévoyance sociale et un règlement de l’appui-conseil et d’assistance aux organismes de prévoyance sociale. Quant au plan organisationnel, le traité propose la mise œuvre d’un nouvel organigramme de la Cipres avec des nouvelles structures. Il s’agit du secrétariat exécutif en lieu et place du secrétariat permanent.

Rappelons que ce traité révisé a été signé le 6 février, à Brazzaville, en présence des représentants des centrales syndicales, des associations des retraités du Congo affiliées à la Caisse nationale de la sécurité sociale et bien d’autres responsables. C’était au terme des travaux de la réunion du comité restreint d’experts organisés du 5 au 6 février, dans l’objectif de débattre des modalités pratiques du retour de la Guinée-Equatoriale au sein de la Cipres.

Lydie Gisèle Oko