Lutte contre le sida: la RDC lance le guide de nouvelles lignes directives de traitement antirétroviral

Selon le Dr Casimir Manzengo, administrateur national VIH-sida OMS, le but de ce nouveau guide de traitement contre le sida est de réduire de moitié la transmission sexuelle, les infections parmi les consommateurs de drogues injectables, la mortalité maternelle liée au VIH et éliminer des infections parmi les enfants.

Grâce à ce nouveau traitement, quinze millions de personnes vivant avec le VIH-sida vont être mises sous traitement antirétroviral d’ici 2015. Dix millions de personnes vivant avec le VIH, explique le Dr Casimir Manzengo sont déjà sous traitement, il est donc possible d’atteindre, grâce à cette nouvelle politique de lutte contre le sida, le cap de quinze millions de personnes d’ici à 2015. « Atteindre quinze millions en 2015 est possible, donc il est également possible d’atteindre l’objectif zéro nouvelle infection à VIH chez les enfants », rassure-t-il.

Le nouveau guide recommande seulement un seul comprimé une fois par jour aux personnes atteintes de sida. Cependant tout commence par le dépistage du VIH, surtout chez les femmes enceintes pour prévenir la transmission de la maladie de la mère à l’enfant. De tels progrès, indique le Dr Casimir Manzengo, permettent aux enfants et aux femmes enceintes d’accéder au traitement plus tôt et dans des conditions plus sûres et nous rapprochent ainsi de l’objectif d’une génération sans sida.

Selon les estimations de l’organisation mondiale de la santé (OMS), vingt-six millions de personnes vivant avec le VIH-sida dans les pays à faible revenu ou moyen remplissent les critères de nouvelles lignes directrices pour recevoir un traitement antirétroviral alors qu’elles ne sont que dix sept millions selon les critères des lignes directrices de 2010.

« L’application progressive de l’ensemble de ces lignes directrices pourrait permettre d’éviter jusqu’à trois millions de décès liés au sida et trois millions cinq cent mille de nouvelles infections par le VIH-sida entre 2013-2025 », révèle l’OMS.

Toutefois, la mise en œuvre de ces nouvelles lignes directrices de l’OMS dans le traitement contre le sida font face à plusieurs défis, notamment la bonne planification de la révision des directives, l’extension et l’intégration du traitement antirétroviral dans la prévention de la transmission de VIH-sida de la mère à l’enfant, le suivi de la toxicité et de l’efficacité…