Environnement : les Congolais conviés à repenser leur culture de consommation

L’appel lancé, à la faveur de la célébration de la journée mondiale de l’environnement, est une manière d’encourager les nationaux à une prise de conscience pour : « agir localement et penser globalement face à cette responsabilité ».

Le thème mondial retenu, en 2015, est : « Sept milliards de rêves. Une seule terre. Consommons avec modération ». En rapport avec cette journée, les congolais sont conviés à lutter contre la destruction de la couche d’ozone, la déforestation, la désertification, la sécheresse et la préservation de la qualité des réserves d’eau.

Afin d’accentuer sa pensée, le secrétaire général du département de Brazzaville a reconnu que : « l’émergence de notre pays ne peut être effective sans atteindre les objectifs d’un développement durable ayant l’environnement comme pierre angulaire. Changeons donc nos modes de consommation afin de savoir projeter notre pays, le Congo vers une véritable émergence de la société en 2025 ».

Les participants ont en outre auditionné plusieurs exposés portant sur l’expérience de la gestion des déchets par certaines sociétés et organisations non gouvernementales.

Soulignons qu'il manque à ce jours des textes règlementant la gestion des déchets pour certaines villes à forte concentration humaine , ce qui favorise la présence de nombreuses décharges privées incontrôlées et l’ignorance des populations de l’impact des déchets sur l’environnement et la santé humaine. Pour respecter les capacités de régénérations de la planète, des appels ont été lancés aux consommateurs pour éviter le gaspillage alimentaire et énergétique.

Cette journée mondiale de l’environnement a été instituée en 1972 par l’Organisation des Nations Unies pour encourager une prise de conscience et une action d’envergure en faveur de l’environnement dans les Etats.

Par contre, le Programme des Nations Unies pour l’environnement (Pnue) a fait en ce sens un constat amer, car peu d’objectifs ont été atteints par les Etats et le cri d’alarme lancé à l’occasion de la conférence de Rio plus 20 parait désespéré.