OCDH : sensibilisation aux droits et mécanismes de protection sur l’environnement

Mardi 13 Octobre 2015 - 16:15

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L’Observatoire congolais des droits de l’Homme  (OCDH) organise du 13 au  15 Octobre à Brazzaville  en partenariat avec quelques organisations de la société civile de la sous-région  d’Afrique centrale  dont Brainforest du Gabon, un atelier national d’information et de formation sur les droits et mécanismes de protection des défenseurs de l’environnement.

 

Selon Apollin Koagne Zouapet, coordonnateur régional du Centre pour l’environnement et le développement (CED),  une organisation de la société civile basée au Cameroun, l'objet de cet atelier est d’informer les participants sur le respect des droits de l’Homme dans le domaine de l’environnement, de la gestion des terres ainsi que  des ressources naturelles au Cameroun, au Gabon, en RCA et au Congo.

En d’autres termes, il s’agit de s’assurer que l’exploitation des ressources naturelles  présentée par chacun de ces différents pays comme base des projets de développement et d’émergence, puisse aboutir à la protection et à la préservation de tout le monde. Car, a précisé Apollin Koagne Zouapet,  il faudra éviter que cette exploitation se fasse au détriment de certaines catégories de la population.

Les participants à cet atelier vont en effet réfléchir sur la manière dont il faut replacer l’individu au centre des politiques publiques tout en s’assurant que les communautés participent activement et efficacement au processus de prise de décisions, que leurs droits sont préservés et protégés mais surtout qu’elles aient un accès à des recours effectifs  lorsque leurs droits sont violés.

Il s’agit  de renforcer les capacités et la collaboration entre les organisations de droits de l’Homme et celles actives sur les questions d’environnement, et d’exploitation des terres et des ressources dans les pays cités.

Pour l’Observatoire congolais des droits de l’Homme, l’une des quatre organisations qui pilote ce projet au niveau du bassin du Congo, il est question  d’informer les différentes administrations ainsi que les autres partenaires,  de la nécessité de ce projet et de commencer à discuter sur les voies et moyens d’assurer un développement intégral et intégré de tous les citoyens congolais.

Il faut   rappeler qu’environ 4 millions d’individus membres des communautés rurales riveraines des sites d’exploitation des ressources naturelles de ces pays  sont bénéficiaires de ce projet dont la durée est de trente-six  mois.

 

 

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Une vue des participants à l'atelier

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