Santé: le personnel soignant se forme pour une prise en charge de la douleurSamedi 31 Octobre 2015 - 10:15 L’Association des médecins urgentistes d’Afrique, que dirige le Dr. Landry Sossoumihen, a organisé le 29 octobre un séminaire-atelier sur « la prise en charge de la douleur aiguë en urgence », en collaboration avec la société médicale du Congo du Pr. Richard Bileckot
Ce séminaire-atelier de Brazzaville est organisé avec l’appui financier et matériel de plusieurs partenaires. Il est reparti en deux volets : les communications sur les différents thèmes et les travaux de groupe. Les thèmes développés ont porté sur la physiologie de la douleur, l’évaluation et la prise en charge de la douleur aiguë en urgence chez l’adulte et chez l’enfant ainsi que la prise en charge de la douleur induite lors des soins. Les travaux de groupe axés sur l’échange d’expérience, a concerné les accidents vasculaires cérébraux, la douleur thoracique aigue, la sciatique hyperalgique et les céphalées aiguës. Le président de l’Association des médecins urgentistes d’Afrique (Admua), le Dr. Landry Sossoumihen, a expliqué le but de l’association : promouvoir la médecine d’urgence de qualité sur le continent africain. A travers cette rencontre, poursuit-il, l’Admua envisage d'inscrire son action dans la démarche pédagogique permanente afin de réfléchir aux modèles d’organisation pour mettre en place une médecine d’urgence de qualité en Afrique. « L’urgence médicale est un drame lorsqu’un médecin est en face d’un patient qui présente un malaise qui peut entrainer un accident vasculaire cérébral (AVC), il faut des structures d’accueil pour les soigner. Outre les structures, il faut des praticiens outillés pour une meilleure prise en charge des patients», a-t-il conclu. Le président de la société médicale du Congo, le Pr. Richard Bileckot, a déploré la non prise en charge des patients de la douleur dans les établissements de santé. « La douleur est une question importante qui fait partie des référentiels pour révéler la qualité de la prise en charge d’un patient dans un centre de santé. Il est inadmissible qu’en ce moment on puisse avoir des personnes souffrant de la douleur et non prises en charge convenablement alors que les moyens existent », a-t-il rappelé. Lydie Gisèle Oko Légendes et crédits photo :les personnel de santé suivant les communications (crédit-adiac) Notification:Non |