Présidentielle béninoise : cinq candidats favoris05-03-2016 11:33 Sur un nombre record de 33 candidats qui s’affrontent pour l’élection présidentielle du dimanche 6 mars, cinq personnalités se détachent du lot pour remplacer Thomas Boni Yayi, le président sortant, dont l’actuel Premier ministre et deux des plus influents hommes d’affaires du pays. Parmi ces personnalités figure Lionnel Alain Zinsou Derlin, un banquier d’affaires franco-béninois. Il est considéré comme l’homme de la Françafrique par ses détracteurs. Premier ministre du Bénin depuis juin 2015, il a été de 2006 à 2011, conseiller spécial du président Thomas Boni Yayi. Proche de Laurent Fabius pour avoir été l’un de ses étudiants dans les années 1980, Lionel Alain Zinsou Derlin se présente à cette élection comme candidat d’une coalition politique de l’opposition et du pouvoir. Neveu de l’ancien président béninois Emile Zinsou qui est resté un an au pouvoir de 1968 à 1969 avant d’être renversé, il est fils d’un médecin de Léopold Sédar Senghor. Patrice Athanase Guillaume Talon, l’un des plus puissants hommes d’affaires du pays et adversaire acharné de Thomas Boni Yayi, est aussi l’un des favoris du scrutin. Le président sortant du Bénin l’avait accusé de tentative d’empoisonnement et de coup d’Etat. Des observateurs de la situation au Bénin disent qu’il a apporté un appui financier important à plusieurs acteurs politique, dont l’actuel président béninois. Il faut aussi parler de Pascal Makandjou Koupaki, ex-Premier ministre de Thomas Boni Yayi de mai 2011 à août 2013. Cet ancien cadre de la Banque ouest africaine de développement (BCEAO) et ex- directeur de cabinet de Alassane Ouattara, alors Premier ministre de Côte d’Ivoire, il a une riche expérience de gestion au sommet de l’Etat. Sébastien Germain Ajavon, un autre homme d’affaires et président du patronat béninois peut aussi remporter cette présidentielle. Il en est de même pour Abdoulaye Bio Tchané puisque beaucoup de personnes le créditent déjà d’un score impressionnant. Economiste financier, il a été ministre des Finances du défunt président Mathieu Kerekou et président de la BCEAO. En mars 2011, lors de sa première participation à l’élection présidentielle il avait occupé la troisième place.
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