Santé publique : clôture à Brazzaville du congrès de la Sapi

Le 5^e congrès de la Sapi a connu la participation de dix pays, parmi lesquels la France, les États-Unis d’Amérique, le Niger, le Burkina-Faso, le Mali, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et la Centrafrique. Regroupant près de deux cents participants, la rencontre de Brazzaville a été consacrée aux Maladies émergentes et réémergentes.

Infectiologues, microbiologistes, épidémiologistes, pneumologues, pédiatres, hygiénistes, responsables de programmes de santé et de firmes pharmaceutiques ont débattu, pendant trois jours, d’un certain nombre de maladies fréquentes en Afrique. Les défis actuels sont notamment la lutte contre le paludisme, l’émergence de bactéries multi-résistantes dans le contexte tropical, qui est une menace pour la nouvelle décennie, ainsi que les nouvelles stratégies vaccinales dans le contexte des maladies émergentes. Les experts ont insisté de concert sur la nécessité de bien soigner les patients souffrant de ces maladies.

À l’issue du congrès, le président de la Socopit, le Pr. Obengui, et son homologue de la Sapi, le Pr. Moussa Seydi, se sont félicités de la bonne tenue de cette rencontre, la première du genre dans un pays d’Afrique centrale. Clôturant les travaux, le directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur, Alexandre Aloumba, a noté la qualité des communications et des discussions sur certains aspects délicats de la pathologie infectieuse tropicale dans le contexte de l’émergence et de la réémergence. Et d'affirmer que cette session avait été un succès et demeurait d’un intérêt capital pour préserver la bonne santé de l’humanité. « Je profite de cette occasion pour exhorter la Sapi à pérenniser ce genre de rencontre et intensifier ses activités dans les domaines de la recherche, de l’enseignement et des soins. Vous méritez, une fois de plus, les éloges du gouvernement congolais pour le travail abattu », a conclu Alexandre Aloumba.