Nouvelle République : Armand Mpourou souhaite un homme humble et intègre au poste de Premier ministre

Le président de la DDC, Armand Mpourou n’a pas fait de proposition concrète sur l'homme ou la femme politique qu'il faut nommer à cette fonction. Il appelle plutôt de tous ses vœux, le président Denis Sassou N’Guesso à proposer aux Congolais un cadre digne, intègre, rigoureux et modéré. « Pour moi, le Premier ministre qui sera nommé, doit être un homme de terrain, quelqu’un qui doit être à l’écoute de tout le monde, lorsqu’il s’agit des questions qui touchent la vie de la nation ».

Le futur Premier ministre devrait selon Armand Mpourou être économiste, juriste, journaliste, politologue ou ingénieur. Le président de la DDC estime cependant que c’est avec ce type de cadres que le pays pourra avancer dans son développement, conformément aux ambitions du chef de l’Etat détaillées dans son discours d’investiture, prononcé le 16 avril dernier devant la Cour constitutionnelle.

Le Congo peut réussir le pari de son développement, tant au plan économique que social, mais devrait entièrement réformer son système administratif, dans le but de le rendre plus fort et plus efficace, affirme le président de la DDC pour qui,  «Le président de la République a parlé de l’économie et du social, quoi de plus normal ».

Armand Mpourou pense que« le président de la République a manqué de préciser que pour bien exécuter un projet de société, et aspirer au développement, il faut nécessairement une administration forte, performante et engagée ». Cependant, pour rendre cette administration publique performante, il propose que soit institué au sein de tous les ministères, un secrétariat général, comme c'est  le cas au ministère des Affaires étrangères et de la coopération.

Ce secrétariat général, a-t-il poursuivi, dirigé par un technicien, aurait pour mission de veiller au bon fonctionnement de l’administration afin d’éviter la léthargie dans le traitement des dossiers. «C’est pour cela que chaque fois qu’il y a remaniement gouvernemental, tous les dossiers en circulation reviennent à la case départ, même ceux qui étaient suffisamment avancés », déplore le président de la DDC.

S’agissant du débat sur la rupture dont prônent certains acteurs  politiques, Armand Mpourou pense que la problématique vieux-jeune ne devrait pas se poser. Il s’agit plutôt, selon lui, d’un problème de mentalité et la manière de faire. Il pense qu’on peut être vieux et se comporter comme un jeune et vice- versa. Parlant des antivaleurs, le président de la DDC a affirmé que le chef de l’Etat a intérêt à sanctionner les contrevenants.

Il doit surtout renforcer les pouvoirs de la justice afin de venir à bout de ce type de comportement qui gangrène l’administration congolaise. « Le président a toujours parlé des antivaleurs mais la sanction n’a jamais suivi », a-t-il conclu.