Recensement administratif spécial : l’opposition fait le bilan à mi-parcours de l’opération

Samedi 16 Novembre 2013 - 13:16

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Les partis de l’opposition ayant pris part à la concertation de Dolisie se sont réunis le 15 novembre à Brazzaville pour faire le bilan à mi-parcours du recensement administratif spécial en cours dans notre pays

Selon les responsables de ces formations politiques, cette opération est presque terminée à l’intérieur du pays, sauf à Brazzaville et à Pointe-Noire. Ils se sont winterrogés sur les raisons exactes qui freinent sa réalisation au niveau de ces deux grandes villes du Congo. « Nous savons qu’au niveau de ces deux villes, il avait été décidé de proroger cette opération afin de permettre aux citoyens identifiés au premier passage de se faire recenser », a expliqué le premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), Pascal Tsaty-Mabiala, que nous avons abordé à l’issue de la rencontre.

Par ailleurs, ont affirmé ces responsables, la phase consacrée à la certification des résultats après la saisie, en ce qui concerne l’intérieur du pays, se réalise également de manière timide. « Nous continuons à faire confiance à notre partenaire, le gouvernement, pour que des corrections soient apportées afin de permettre l’extraction d’un corps électoral fiable à partir de ce recensement administratif spécial », a indiqué Pascal Tsaty-Mabiala.

En outre, les responsables des partis ayant pris part à la concertation de Dolisie ont également déploré le fait qu’à Brazzaville et Pointe-Noire, alors que la saisie devait se faire dans les sièges des différentes mairies d’arrondissements, le gouvernement a opté unilatéralement pour un site unique de saisie dans chaque ville.

Les partis ayant pris part à la concertation de Dolisie attendent impatiemment la concrétisation d’autres points relatifs à l’amélioration du processus électoral au Congo, arrêtée par la concertation de Dolisie, à savoir le réaménagement de la Commission nationale d’organisation des élections qui doit devenir un organe permanent et indépendant doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière.

Il faut ajouter à cela, a dit Pascal Tsaty-Mabiala, la confection de la carte d’électeur biométrique et du bulletin unique. « Les candidats aux élections politiques au Congo ont pris un malin plaisir à proposer des billets de banque à leurs électeurs qui leur ramèneront les têtes de leurs challengers. Le bulletin unique mettra fin à ce genre de pratiques. L’expérience a été concluante dans d’autres pays d’Afrique », a-t-il conclu.

Roger Ngombé