Grands-Lacs : Kinshasa exige une part conséquente dans la répartition de l’aide de la BMMardi 26 Novembre 2013 - 18:09 La position de la RDC se justifie par les affres de la guerre dans sa partie septentrionale. Le pays a réclamé ainsi une juste réparation. « Il est important que la République Démocratique du Congo, qui a été affectée par cette guerre, puisse bénéficier davantage de ces programmes », a expliqué le premier ministre, Matata Ponyo, à ses interlocuteurs de la Banque mondiale (BM). Après la fin de la guerre contre le M23, les programmes de la BM ont pour objectif principal de tourner la page sombre des conflits, et d'ouvrir une nouvelle ère de paix. Il s'agit d'aider au renforcement de la paix dans une sous-région meurtrie. « Nous discutons des programmes qui peuvent permettre de renforcer la paix, et aider les pays à continuer de travailler ensemble, puisque ce sont des pays qui vont continuer de vivre ensemble. Il est important que la coopération régionale fonctionne », a fait remarquer son directeur des Opérations, Eustache Ouayoro. Pour la délégation de haut niveau de la BM sur le programme régional du soutien à la RDC et aux pays de la région des Grands Lacs, la préoccupation des officiels congolais a totalement été prise en compte. « Nous avons, à travers notre programme national, développé des activités qui vont toucher la RDC, qui vont essayer de réduire l’impact des effets de la guerre sur la population, et nous allons également utiliser notre programme régional pour travailler sur la RDC et les pays de la région pour créer des bases d’une paix durable », a-t-il poursuivi. Eustache Ouayoro, directeur des opérations pour les deux Congo, était accompagné de son collègue directeur des Opérations pour le Burundi, l’Ouganda et la Tanzanie, Philippe Dongier, et de la chargée des Opérations en chef au Département de l’intégration pour la région Afrique, Bouthiena Guermazi. Pour rappel, cette nouvelle aide d'une hauteur fixée à 1 milliard de dollar américain a été évoquée au cours d’une visite officielle du président du Groupe de la BM, Jim Yong Kim, et du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, en mai 2013. Laurent Essolomwa |