Israël : Alain Akouala représente le président Denis Sassou Nguesso aux funérailles de Shimon Peres

Shimon Peres  faisait partie des derniers témoins et acteurs de l’histoire des Orients. Une histoire très souvent mouvementée, dont la question les relations entre Juifs et Arabes. L’homme faisait aussi partie des grands humanistes, plutôt modéré et consensuel. Cet homme qui s’exprimait en français, avec l’accent reconnaissable d’un israélite de l’Europe de l’Est d’avant la seconde guerre mondiale, parlait « la langue de la sagesse, de l’esprit et du cœur ».

Dernier survivant de la génération des pères fondateurs de l’Etat d’Israël, Shimon Peres est l’un des rares Israélites à jeter les bases d’une autonomie palestinienne en 1994, scellée par la fameuse poignée de main avec Yasser Arafat. Il participera aux accords d’Oslo et sera gratifié d’un Prix Nobel de la paix, avec Yasser Arafat. Shimon Peres, c’est aussi lui qui ordonna le bombardement de Cana en 1996, en représailles aux Hezbollah libanais.

Pour l’Afrique, il aura joué un rôle majeur dans les accords de paix entre Israël et l’Egypte, contribuant à l’apaisement des tensions dans la région. Il fut malheureusement un fervent défenseur de l’apartheid en Afrique du Sud.

Les dirigeants du monde entier convergent vers Israël pour rendre leur dernier hommage à Shimon Peres. Le président Denis Sassou Nguesso a choisi son ministre des Zones économiques spéciales (ZES), Alain Akouala, pour représenter le Congo.

Shimon Peres a été 18 fois ministre au sein de 12 gouvernements différents, ce qui lui confère une longévité inédite. Il a été 3 fois Premier ministre.