Investissement en Afrique : le Medef et le sommet Afrique-France de Bamako

Jeudi 8 Décembre 2016 - 12:11

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Pour le président du Medef Pierre Gattaz,  « Le prochain sommet Afriqe-France de Bamako est d’abord un sommet politique, mais nous allons aussi en faire un sommet économique », a-t-il déclaré.

Pierre Gattaz a détaillé les opportunités en matière de business qu’offre l’Afrique (démographie galopante, importance de la francophonie, croissance soutenue, faible décalage horaire…). Il a déploré la raréfaction des entreprises françaises sur le continent : « Les Africains me demandent souvent : mais où sont les Français ? On ne les voit plus ! », a-t-il déclaré.

En amont du 27e sommet Afrique-France prévu à Bamako au Mali, du 12 au 14 janvier 2017, le Medef a lancé des initiatives destinées à soutenir l’économie et l’emploi.« Nous cherchons une approche durable basée sur le long terme », a déclaré le président. En créant des emplois en Afrique, nous en créons aussi en France », a expliqué Pierre Gattaz.  Les programmes pour la croissance et la jeunesse active, dont la première action sera l’organisation des Forums de la jeunesse et de l’entreprenariat Afrique-France se actuellement à Paris, en présence des décideurs publics, des entrepreneurs et des patrons.

Un prix de Business-africain sera remis aux entrepreneurs emblématiques Afrique-France, et une plateforme collaborative en libre accès est lancée en vue de permettre aux jeunes et aux entreprises de partager leurs expériences.

Pour le président du Conseil national de la jeunesse malienne en France, Mahamet Traoré, «  ce sont des initiatives intéressantes qui servent à la promotion des jeunes entrepreneurs africains. Les intentions sont bonnes, car il ne faut pas oublier que l’entrepreneur africain est confronté à des difficultés que l’entrepreneur français ignore, telles que le problème des infrastructures, le manque de sécurité de l’investissement et les difficultés d’accès au crédit. Il y a des étapes qu’il ne faut pas brûler et il est nécessaire que nos gouvernements soient impliqués ».

Noël Ndong

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