![]() Santé : les médecins physiques et de réadaptation reconduisent leur comitéLundi 26 Novembre 2018 - 18:17 Au cours du nouveau mandat de trois ans, l'équipe de six membres dirigée par le Dr Fiston Mampouya Ngonde est appelée à veiller à l’exercice de la profession et au respect du code d’éthique et de déontologie du médecin physique et de réadaptation (MPR).
Pour les membres du CNMPR, la mission confiée à ce comité est de veiller à l’exercice de la profession et au respect du code d’éthique et de déontologie du MPR. Ce comité, réélu pour un mandat de trois ans, est composé, en plus du président, du vice-président, Dr Eric Lukala; du secrétaire général, Dr Raphaël Mafuta; et de son adjoint le Dr Junior Ilengola. Dr Alice Sompo et Dr Janvier Ndjombwe sont respectivement trésorière et commissaire aux comptes. Des nouveaux MPR reçus dans la maison À l'assemblée générale ordinaire et élective avait été associée la prestation de serment de nouveaux MPR. Près d’une vingtaine de médecins ayant terminé leurs études et inscrits au tableau de l’Ordre ont, en effet, officiellement été reçus « dans la maison » par une cérémonie solennelle de prestation de serment devant le comité du CNMPR, en présence des autres membres de la corporation et des invités. Pour marquer leur entrée dans la profession, après la lecture du serment d’Hippocrate version MPR de la République démocratique du Congo, le président du CNMPR, le Dr Fiston Mampuya Ngonde, a reçu leur serment et a symboliquement remis aux représentants des lauréats un stéthoscope et un marteau percuteur. Cette cérémonie a également été l’occasion pour lui de rappeler à l’intention des anciens membres du CNMPR et des nouveaux venus le code d’éthique et de déontologie du MPR, ainsi que le contour de cette profession à laquelle appartiennent les anciens membres et où les nouveaux viennent d’entrer. Évaluation de l’exercice de la profession
Notant que la prestation de serment de nouveaux MPR était un engagement public, le Dr Fiston Mampuya Ngonde s’est également réjoui de la présence, dans cette salle du Centre Béthanie, des représentants éminents de la société. Cela montre, a-t-il affirmé, combien les activités du MPR, sous ses aspects scientifiques préventif, curatif et social, mais aussi dans sa dimension économique, sont reconnues par l’ensemble de la société civile. Pour le président du CNMPR, cette reconnaissance impliquerait en contrepartie que la MPR est exercée de manière responsable non seulement vis-à-vis des patients mais aussi de la communauté nationale qu’internationale. Relevant les avancées engrangées pendant les dix ans de la constitution de leur corporation, le président du CNMPR s’est dit inquiet que certains projets de réforme soient détachés de la réalité de terrain et ne tiennent pas suffisamment compte de critère de faisabilité. Ils ne donnent pas, selon lui, assez de place adéquate au MPR et, pourtant, ayant déjà sensiblement apporté des améliorations souhaitables à ce qui ne fonctionnait pas de manière optimale dans la politique nationale de rééducation et réadaptation. Dans le cadre de l’évaluation du parcours de la profession, le secrétaire général du MPR a signifié que dix ans après, le CNMPR compte deux cent quarante-quatre membres effectifs. Outre le secteur privé, actuellement, cent vingt-six MPR évoluent dans les institutions sanitaires et structures de l’État et deux dans des organismes internationaux. « Mais cela n’est pas suffisant, vu le besoin, le nombre d’institutions et l’étendue du territoire national », a-t-il indiqué. Soulignant que le MPR était un créateur d’emploi et non un demandeur d’emploi, le CNMPR a honoré certains cabinets privés qui « maintiennent la flamme » de cette profession. Des diplômes d’honneur leur ont été donnés. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :Photo 1: Prestation de serment de nouveaux médecins physiques et de réadaptation devant le comité du CNMPR /Adiac
photo 2: Remise symbolique de stéthoscope et du marteau percuteur pour symboliser l'entrée dans la profession /Adiac Notification:Non |