Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme : Cong’Autisme rassure sur la prise en charge des personnes touchées par l'affectionMardi 2 Avril 2019 - 18:30 Avec l’implication du couple présidentiel dont l’attachement au bien-être des enfants, surtout ceux vivant avec autisme, est démontré, l’organisation ambitionne de coordonner ses actions envers la catégorie des personnes touchées par la maladie et leur prise en charge, en comptant également sur l’appui de tout un chacun. La conférence sur l’autisme, organisée le 2 avril dans la salle du Cercle culturel Boboto, à Gombe, en marge de la Journée mondiale de l’autisme, a permis à l’association Cong’Autisme de signer sa sortie officielle et de sensibiliser à cette maladie. Cette organisation non gouvernementale a, à cet effet, rassuré toutes les familles qui ont des enfants vivant avec autisme de son implication, en vue de les accompagner dans la lourde charge d’élever et d’éduquer ces enfants. «Toutes les familles qui ont des enfants vivant avec autisme verront, bientôt, leurs peines soulagées », a affirmé la président de Cong’Autisme, Elodie Bakambulu Diakite. Cette femme et mère d’un enfant vivant avec autisme s’est ainsi réjouie de voir son rêve et celui de toute sa famille se réaliser par la création d’une structure qui a pour mission de coordonner toutes les actions au bénéfice des personnes vivant avec autisme qui, plus est, bénéficie du soutien du couple présidentiel congolais, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et Denise Nyakeru Tshisekedi, dont elle a salué l’attachement au bien-être des enfants congolais, particulièrement de ceux vivant avec autisme. Pour Elodie Bakambulu Diakite, en effet, Cong’Autisme se veut être une fédération de référence nationale en troubles du développement de l’enfant. L’objet principal de cette structure serait, selon sa présidente, de procéder aux évaluations des diagnostics, d’accréditations, de sensibilisations et de superviser les autres associations du pays évoluant dans ce domaine d’autisme. Une tâche lourde à porter En présence de la première dame de la République démocratique du Congo (RDC), des députés nationaux, des membres du gouvernement et autres personnalités présentes dans la salle du Cercle culturel Boboto, Elodie Bakambulu Diakite a reconnu qu’il existe dans le pays des institutions spécialisées qui s’occupent des enfants vivant avec autisme. Mais ces dernières, a-t-elle souligné, ne sont pas en mesure de répondre non seulement de manière efficace et efficiente aux besoins de ces enfants mais également de soulager la douleur des parents. C’est donc en rappelant la grandeur de cette tâche à assumer qu'elle et tous les membres de sa structure ont salué l’avènement de Cong’Autisme dont la principale mission serait de sensibiliser les parents et toute la communauté à cette affection. La grandeur et le poids de cette tâche d’encadrer et d’élever un enfant vivat avec autisme ont également été relevées par la ministre du Genre et famille, Chantal Safu, le Pr Joachim Mukau du Centre d’évaluation et d’intervention pour enfants avec handicap mental et autisme (CEIEHMA), la Fondatrice de l’école les Amis de Daniel qui encadre les enfants vivant avec autisme, Nadine Wauters, ainsi que par des parents ayant des enfants vivant avec cette affection qui ont témoigné et partagé leurs expériences. C’est donc à ce niveau qu’est apparu clairement le besoin de liguer les efforts pour la prise en charge holistique des enfants vivant avec autisme. « Le président de la République et la première dame ont déjà accepté de s’impliquer, ce dont je les remercie infiniment. Cong’Autisme attend également l’implication et la participation de chacun de vous en vue de mener à bien cette lourde tâche et la mission dont il s’est donnée », a dit la présidente de cette structure. Cet appel a également été réitéré par tous les intervenants à la tribune de cette journée. L’autisme n’est pas une maladie Pendant les exhortations et les explications, il a été souligné que l’autisme en soi n’était pas une maladie. « L’autisme n’est pas une maladie et ne se guérit pas. Son traitement se fait au niveau des troubles associés », a souligné le Dr Joachim Mukau, regrettant que les enfants vivant avec autisme en RDC et leurs familles soient stigmatisés, marginalisés. C’est pourquoi, a-t- dit, une sensibilisation à cette situation serait la bienvenue, étant donné que cette affection n’est pas très bien connue dans le pays. Voyant se présenter cette perspective de prise en charge avec Cong’Autisme, ce médecin spécialiste est convaincu que des jours meilleurs se présentent devant cette catégorie des personnes et leurs familles. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :Photos; visite des stands par la première dame et d'autres invités à la conférence /Adiac Notification:Non |