Revendications sociales: ras-le-bol des auditeurs de justice en attente de formation

Les auditeurs de justice qui attendent depuis quelques années d’être envoyés en formation s’inquiètent de leur sort jour après jour. « Nous sommes mécontents de ce qu’il n’y a pas de suite favorable à notre situation jusque-là alors que devant les députés, à l’Assemblée nationale, le Premier ministre avait promis un traitement judicieux de notre sort », ont-ils fait savoir, en brandissant une banderole sur laquelle pouvait-on lire : « Rétablissez-nous dans nos droits ». Les policiers et gendarmes les ont déplacés de l’entrée de la primature qu’ils avaient prise d’assaut.

Les autorités ne sont pas restées sourdes à leurs cris. Pour apaiser les esprits surchauffés, un nombre restreint de ce collectif, en effet, a été reçu par les services de la primature.

« Le comité interministériel, en charge du dossier, ne peut pas être convoqué maintenant. Cela n’est possible que dans la fourchette du 15 au 30 mai 2019 », ont-ils rapporté, dans une attitude apaisée, après échange avec les membres du cabinet du Premier ministre.

Ces derniers qui ont donc pris leur mal en patience attendent la suite. Ils ont promis de ne pas baisser les bras jusqu’à obtenir une solution à leur problème. Par rapport à la situation économique et financière que traverse le pays, les autorités veulent s’assurer que toutes les conditions sont réunies de sorte que ces cadres ne soient pas envoyés vers l’inconnue. Ces auditeurs de justice devraient être envoyés en formation au Togo, au Bénin, au Maroc, en Algérie… Selon les sources concordantes, les premières vagues devraient quitter le pays entre 2013 et 2014. Malheureusement jusque-là, ils attendent toujours. Dans cet intervalle, rappelons-le, il y a d'autres qui ont été envoyés dans plusieurs pays et sont déjà de retour puis exercent.

C’est dans les jours à venir que les manifestants auront la suite par rapport au travail que fera le comité interministériel en charge du dossier.