Brazzaville (Brazzaville)
Les banques en République du Congo sont en situation de surliquidité. Et pourtant, les investisseurs déplorent les difficultés d’accès au crédit. Voilà qui justifie l'atelier d'information et de changes, organisé le 5 mars à Brazzaville, afin d’aider les Petites et moyennes entreprises à surmonter cette difficulté.
Ces modes de financement (capital investissement, l’appel public à l’épargne, financement participatif) permettront notamment aux entrepreneurs de solliciter un prêt sur un marché financier sous-régional ou à déposer un projet sur une plate-forme internet, en vue d’attirer un investisseur. C’est l’objectif de cet atelier d’information et d’échanges organisé par le cabinet conseil Aries investissements avec l’appui de la Chambre de commerce sur le thème : « Les financements innovants au service du développement des Petites et ... Lire la suite
Célébrée le 8 mars de chaque année, la Journée internationale de la femme mettra l’accent sur l’autonomisation de la femme. Les femmes du monde s’emparent de cette journée pour évaluer les actions perspectives pour le leadership, l’égalité, la justice, la paix et le développement. Inès Nefer Ingani, femme politique engagée au sein de l’association Actions innovatrices pour la paix et le développement culturel (PAIDC) a relevé, au cours d’une interview exclusive accordée aux Dépêches de Brazzaville, l’importance de la prise en main de l’éducation de la femme.
L’autonomisation des femmes est-elle réellement le gage du développement et de l’intégration ?
Inès Nefer Ingani : La femme doit s’autogérer, prendre ses responsabilités pour ne pas être dépendante des hommes. La femme doit s’épanouir et ainsi jouer pleinement son rôle dans le ... Lire la suite
Le fait est là : le carburant coule de moins en moins dans les stations. Chaque fois qu’une goutte est disponible, les pompistes en profitent pour monter les enchères.
« Je viens de payer 11.000 frs pour 10 litres. Vous imaginez ça ? Il faut en sus du prix réel de l’essence, du gas-oil ou autre, glisser quelque chose au pompiste », avoue Serge Famby, chauffeur de taxi. À leur tour, taximen et chauffeurs de bus en rajoutent. Le fameux phénomène de « demi-terrains » prend de l’ampleur, des itinéraires sont abandonnés. D’où les importantes foules de personnes qui attendent, sans espoir, aux arrêts de bus. « J’ai souffert pour avoir le carburant et je l’ai eu à un prix anormal. Je dois m’arranger pour récupérer et le temps et l’argent perdus », déclare Maxime, ajoutant : « c’est la règle du commerce. »
Faute d’enquête ou d’étude, ... Lire la suite
La semaine qui s’achève a connu de nombreuses scènes de violence dans quelques établissements scolaires de Brazzaville. Les lycées Thomas Sankara et Lumumba et le collège André Grénard Matsoua ont permis de comprendre combien l’incivisme devient la passion des jeunes.
La journée du jeudi 4 mars a été très agitée au lycée Thomas Sankara situé dans le 9e arrondissement de Brazzaville, Djiri. Des accrochages ont été signalés entre les élèves et la police. À l’origine, le refus par la force publique de laisser pénétrer des élèves dans la cour pour exhiber le corps d’un des leurs avant la cérémonie d’inhumation. « C’est vrai que notre collègue est décédée à l’hôpital à la suite d’une maladie, mais nous pensions lui rendre un hommage ici, au sein de l’établissement qu’elle fréquentait », a témoigné Christie, élève de terminale.
... Lire la suiteLes consultants nationaux souhaitent mener les enquêtes sur les polluants organiques persistant pour une bonne gestion des produits chimiques par les sociétés pétrolières installées au Congo.
Ces experts achevaient, le 4 mars, les travaux d'un atelier qui a porté sur la validation des rapports sur l’inventaire préliminaire des polluants organiques persistant et la définition des priorités pour la gestion rationnelle des produits chimiques. Au nombre des recommandations, les participants ont jugé necessaires l’analyse psycho chimique performante du SPFO (une substance chimique synthétique) et ses dérivés ; la redynamisation du conseil supérieur de l’environnement ainsi que la dynamisation du comité national de gestion des pesticides.
Selon ces consultants, le Congo fait face à la dégradation de son environnement qui entraîne la détérioration du cadre de ... Lire la suite
L’ambassadeur de Turquie en République du Congo, Can Incesu, a émis le souhait après avoir visité les locaux des Dépêches de Brazzaville et la galerie Bassin du Congo. Cette visite, le 4 mars, a été ponctuée par une interview exclusive.
C.I : Je suis séduit de part la qualité de l’organisation de la rédaction des Dépêches de Brazzaville : une bonne organisation professionnelle de travailler, les lieux bien aménagés. Je crois que la qualité du journal est due à cela. En ce qui concerne la galerie du Bassin du Congo, c’est vraiment une très grande richesse et que vous allez sans doute partager avec le peuple congolais. Les visiteurs qui viendront à Brazzaville auront sans doute l’envie de voir ces œuvres d’art traditionnelles et modernes congolaises. C’est une excellente initiative.
LDB : Vous venez de le dire, est-ce que ces expositions vous ... Lire la suite
Le nouveau prix du permis d’occuper est revu à la baisse, le 04 mars à Brazzaville, a affirmé Abraham Ibéla, secrétaire général de la mairie centrale au cours d’une communication faite devant une pléiade de journalistes congolais.
La motivation de la mairie centrale à rabaisser, de façon exceptionnelle, le prix de ce document fondamental à 65.000 francs CFA est légitimée par la volonté de cette institution à promouvoir la politique sociale de l’Etat. Bien avant 2015, le permis d’occuper coûtait entre 150.000 et 200.000 francs CFA.
Et, selon une enquête parcellaire effectuée par les techniciens municipaux, il a été relevé que sur 100% de parcelles à Brazzaville, 70% n’ont pas de permis d’occupé.
« Répondant à ce besoin crucial, le conseil municipal de la ville de Brazzaville lance à compter de ce jour l’opération dite permis d’occuper pour ... Lire la suite