Afrique :A Addis-Abeba, les pays africains vont mesurer les conséquences pour la croissance verte après la COP21

Mardi 29 Mars 2016 - 16:34

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En marge de la semaine africaine du développement 2016, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) va tenir un débat de haut niveau le 2 avril, à Addis-Abeba en Ethiopie, sous le thème : « après Paris : les conséquences pour la croissance verte en Afrique ».

Cette rencontre a plusieurs objectifs :

  • évaluer l’impact de l’Accord de Paris (COP21) sur l’Agenda pour le développement de l’Afrique et les modalités de financement des investissements verts et innovants, et sur les opportunités de révision à la hausse des ambitions en matière de réduction des émissions de gaz à effets de serre (GES) pour préserver l’Afrique des dégâts causés par le réchauffement climatique ;
  • examiner les possibilités de nouveaux investissements autres que les combustibles fossiles tels que le charbon ;
  •  mobiliser des ressources suffisantes pour soutenir les investissements verts et les possibilités d’une volonté accrue et progressive de réduire les émissions dans le but de maintenir le réchauffement climatique dans des limites sûres en particulier pour l’Afrique.

A l’issue de la COP21, 195 pays se sont accordés sur la nécessité de contenir la hausse des températures planétaires à 2°C et d’explorer les possibilités d’accroître le niveau d’ambition en limitant cette hausse à 1,5°C au-dessus des températures préindustrielles, ainsi que sur les actions et investissements nécessaires pour un avenir durable, sobre en carbone.

Plus de la moitié des pays africains, soit 27 pays, se sont engagés à Paris dans divers volets de solutions au changement climatique, grâce au portefeuille de Fonds d’investissement climatique (FIC) soutenu la Banque africaine de développement (BAD).

Particulièrement touchés par la hausse des températures mondiales de +1°C par rapport aux moyennes préindustrielles, les pays africains connaissent une multiplication des désastres liés au changement climatique. Des experts pensent que les dérèglements climatiques qui s’annoncent risquent de menacer l’éradication de la pauvreté de manière significative en Afrique, notamment en baissant entre autres, la production agricole, ce qui dégraderait l’état de santé. Les cultures n’étant pas adaptées pour réagir aux chocs climatiques.

Ils invitent à concilier politiques de lutte contre la pauvreté avec les politiques contre le changement climatique pour   éviter que la situation ne s’aggrave. Sans mesures adéquates contre le changement climatique, 100 millions de personnes supplémentaires dans le monde pourraient tomber sous le seuil de la pauvreté d’ici 2030, selon la Banque mondiale.    

Noël Ndong

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