Aimé Momba : «Le partenariat public-privé boostera le développement économique de la ville de Ouesso »Lundi 9 Août 2021 - 15:15 Le secrétaire exécutif du Conseil municipal de Ouesso répondait ainsi aux Dépêches de Brazzaville en s’appuyant sur la situation géographique de cette ville, qui est une position transversale la reliant d’une part avec d’autres villes du pays et d’autre part avec des pays de la sous-région.
Aimé Momba (A.M) :Tout Congolais le sait, la ville de Ouesso est située à la frontière du Cameroun, de la Centrafrique et même du Gabon. Elle est réputée être l’une des plus grandes villes du nord Congo. Cette ville cosmopolite est une plaque tournante de la sous-région Afrique centrale. Son nom signifie même le soleil, donc le soleil est en train d’apparaître. LDB : Est-ce que ce seul atout peut faire de Ouesso tout ce que vous souhaitez, monsieur le deuxième adjoint au maire ? A.M : Oui c’est possible. Et on doit aussi ajouter à cet atout, le fait que cette ville est au cœur de la forêt équatoriale et dispose d’un climat propice aux activités agropastorales et halieutiques, car elle est aussi située au bord du fleuve Sangha. Je puis vous informer que concernant les questions de l’agroforesterie, une loi a été récemment adoptée au Parlement en créant une zone économique spéciale à Ouesso. Cependant il est peut-être difficile de pratiquer l’agriculture intensive du fait de l’environnement forestier. Mais cela se fera bien. LDB : On note de plus en plus que cette ville attire des Africains de tout horizon. Votre commentaire A.M : Oui c’est exact, car à Ouesso on vit ces derniers temps une ébullition "populationnelle", permettez-moi cette terminologie, car on y dénombre toutes les nationalités africaines. Que ce soient des Africains des pays du nord, du sud sans oublier ceux de l’est ou de l’ouest, ils y vivent en paix et en symbiose avec des Ouessois en particulier et tous les Congolais qui s’y trouvent. LDB: Quels sont, selon vous, les indices qui ne trompent pas, qui poussent à dire que votre ville connaîtra d’ici peu l’essor socio-économique ? A.M : Depuis la connexion par voies routières de la Centrafrique, du Cameroun, du Gabon, du Tchad, de Brazzaville, de Pointe-Noire et d’autres localités nationales ou sous-régionales, il existe un trafic intense et Ouesso a revêtu effectivement sa robe de ville de transit. Le gouvernement étant en train de créer des lois et textes d’application pour encadrer le secteur du partenariat public-privé. Et ces nouvelles lois vont booster le développement transversal que nous avions déjà inauguré avec le défunt maire Alain Daniel Ketta Banguyd en signant des partenariats avec des privés qui ont accepté de nous accompagner. LDB : Un mot sur un bref bilan à mi-parcours de quelques réalisations des autorités municipales de la ville A.M: Nous sommes arrivés à la tête de la ville de Ouesso pendant que les caisses étaient totalement vides. Mais nous avions sous l’impulsion du défunt maire expérimenté une morgue municipale, une société de transport urbain, un marché moderne dit marché Tréchot, une société de ramassage des ordures ménagères nommée « Heathy environnement ». Et aujourd’hui son successeur a continué sur la même lancée en poursuivant et en élargissant les mêmes actions. LDB : Votre mot de la fin A.M : La paix, toujours la paix, comme ne cesse de le dire le président de la République, afin que tout le Congo aille plus loin, d'autant plus qu'un projet de construction d’une gare routière, via le partenariat public-privé, est en gestation et un autre de ramassage des ordures et de l’assainissement de la ville. Propos recueillis par Faustin Akono et Séverin Ibara Légendes et crédits photo :Aimé Momba, secrétaire exécutif du conseil municipal Notification:Non |