Au quotidien

Les habitants des grandes villes du Congo rencontrent quotidiennement de grandes difficultés domestiques liées, entre autres, à l'eau potable et à l’électricité mais également aux soins de santé de qualité. Des maux auxquels les pouvoirs publics tentent de remédier bon gré mal gré pour améliorer le quotidien de la population.

Composants de l’indice de développement humain, ces secteurs font partie des préoccupations majeures du gouvernement, en témoignent les initiatives prises mais dont les résultats escomptés s’avèrent encore peu satisfaisants. En dépit de la volonté et de l'ambition affichée, les options de politiques publiques entreprises en la matière exigent, on le sait, davantage d’investissements pour lever les goulots d’étranglement d’ordre logistique et technique.

Dans l’optique d’atteindre les objectifs d’un accès au plus grand nombre à l’électricité, la privatisation de certaines centrales hydroélectriques annoncée par le ministère de l’Hydraulique fait partie des solutions. Mais au préalable, il devra poser les véritables bases de ce partenariat public-privé qui permettra aux concessionnaires d’être en phase avec la réglementation et les lois concernant la gestion des actifs, notamment du personnel.

Le passage de témoin à des structures privées implique cependant pour le gouvernement un droit de regard et un accompagnement en termes de conseils et d’assistance afin de faciliter l’exécution des engagements pris dans le cadre du cahier des charges. Quant aux acteurs privés, il est temps pour eux de saisir les opportunités et de se positionner en partenaires sur lesquels s'appuieront les politiques ou les pouvoirs publics pour développer d’autres projets qui permettront de propulser la croissance et la productivité.  

Le champ est vaste, la voie ainsi balisée.