Cinéma : la troisième édition du festival Tazama débute à l'IFC

Jeudi 7 Janvier 2016 - 17:05

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Après deux éditions consécutives, le Festival des femmes africaines Tazama a participé à la création de la ligne du cancer 1122 qui sera mise en service le 13 mars prochain. L’annonce a été faite le 6 janvier par la directrice du festival, Claudia Haïdara Yoka, lors de la cérémonie d’ouverture de la troisième édition du festival à l’Institut Français du Congo.

Hormis son caratère festif, ce festival est aussi salvateur, novateur et rassembleur. Il a depuis la première édition fait le choix de faire passer un message fort à travers le divertissement, celui de la lutte contre le cancer. « Tazama est un appui aux autorités sanitaires de notre pays, un plus pour les autorités culturelles de notre pays. C’est un moyen d’informer le pays tout entier sur le cancer », a souligné Claudia Haïdara Yoka.

Organisée sur le thème « Femmes africaines : du Leadership au pouvoir », cette édition connaîtra la participation d’Ilyasash Shabazz, fille et biographe du grand leader Malcom X, qui animera le débat autour de la thématique choisie.

Le Festival a choisi de programmer des films qui édifient sur le mode de vie en société, comment s’engager en toute sagesse à faire des choix judicieux et déterminants pour nos familles. « Nous aurons un film sur le leadership et le pouvoir, un portrait de la présidente Sirleaf Johnson, un autre sur « Lumumba » qui rappelle à quel point être indépendant est un fait ou encore le film « l’œil du cyclone » où il est question de prendre la tête par les arguments. Le leadership est donc une source d’argumentation et enfin de discernement ». a-t-elle poursuivi.

Le point de chute de cette soirée a été la projection du film « l’œil du Cyclone » de Sekou Traoré en présence de Maïmouna Ndiaye actrice principale de ce film. Adapté au cinéma d’après une pièce de théâtre, ce film relate l’histoire d’Emma, une jeune avocate et fille d’un bijoutier, qui doit défendre un rebelle capturé par l’armée et qui sévissait dans les zones minières en y commettant les pires atrocités.

« Le message que j’ai voulu faire passer par mon rôle est de dire qu’il y a des femmes qui se battent mais aussi celui de ne pas condamner à tort quelle que soit la gravité du crime commis », a déclaré Maïmouna Ndiaye.

 

Hermione Désiré Ngoma

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