Claude Bochu : « Nous voulons accompagner le groupe Adiac »Mercredi 7 Septembre 2016 - 16:00 En visite aux Dépêches de Brazzaville, le conseiller politique du chef de la délégation de l’Union européenne (UE) au Congo, Claude Bochu a souhaité, dans une interview exclusive, approfondir la coopération avec le groupe Adiac. Les Dépêches de Brazzaville : Vous venez de visiter Les Dépêches de Brazzaville et particulièrement sa galerie, avez-vous un commentaire à faire ? Claude Bochu : Je suis émerveillé par la richesse des collections ici, et j’ai un peu envie de toucher à tout et de poser mille questions. Evidemment je ne peux pas, faute de temps. Il y a beaucoup de choses très intéressantes essentiellement sur le Congo, mais aussi sur d’autres pays d’Afrique centrale. Et, on a eu aussi la délicatesse d’évoquer quelques souvenirs de la présence française au Congo, et de la présence européenne, à l’instar de l’album publié par l’ancien ambassadeur d’Italie. Donc je n’ai pas seulement visité le musée, mais le groupe Adiac. LDB : Il existe un partenariat entre l’UE et le groupe Adiac. Qu’envisagez-vous en perspective ? C.B. : Je suis un lecteur assidu des Dépêches de Brazzaville. Je découvre que ce journal est aussi lu ailleurs et que c’est un média important en République démocratique du Congo. Vous avez aussi d’autres activités, que Les Dépêches en tant que tel, d’autres projets. Donc, on voudrait, dans la mesure de nos moyens accompagner ce genre de choses. Il nous faut donc trouver des endroits où on peut valoriser nos atouts respectifs. On a déjà un partenariat qui fonctionne bien avec Les Dépêches de Brazzaville, mais rien ne s’opposerait à ce qu’on le développe. Raison pour laquelle j’avais souhaité visiter cette structure, question de voir dès le début comment renforcer les choses. L.D.B. : En termes de programme, quelles sont actuellement les priorités de l’UE pour le Congo ? C.B. : Il y a les aspects politiques. Et puis, on a aussi un important programme de coopération avec le Congo. Les deux vont main dans la main, se complètent, se renforcent. On a un certain nombre de priorités dans le domaine de la gouvernance forestière, des ressources du pays, mais aussi les questions tournant autour de la distribution de l’eau aux populations. Dans notre programme, nous avons également un grand volet concernant l’amélioration du commerce et de l’insertion du Congo dans l’économie régionale et mondiale. On a quand même un volet de coopération important, qu’on a d’ailleurs augmenté. Présente au Congo depuis 1963, la délégation de l’UE est actuellement en train de faire construire son nouveau siège, qu’on espère inaugurer l’année prochaine. Cela montre combien nous sommes présents et avons l’intention de rester. L.D.B. : En votre qualité de conseiller politique de l’ambassadeur de l’UE au Congo, quelle est votre appréciation des relations entre l’UE et la République du Congo après la période postélectorale ? C.B. : Je suis au Congo depuis deux semaines seulement, donc je n’ai pas le dernier mot là-dessus. L’ambassadrice, Mme Saskia de Lang est celle qui a le dernier mot à ce sujet-là, mais après ces précautions d’usage, il me semble que les choses ont progressé dans le bon sens. Josiane Mambou Loukoula Légendes et crédits photo :Photo: Claude Bochu après la visite Notification:Non |