Congo-immigration : La Monusco exige l’arrêt des expulsions des ressortissants de la RDC

La demande de l’Onu vis-à-vis du Congo est fondée sur des allégations selon lesquelles la conduite à la frontière des expulsés se serait accompagnée de « violations des droits de l'Homme.».
"Les expulsions sont à l'origine d'une grave crise humanitaire et il y a des allégations selon lesquelles elles se seraient accompagnées de violations des droits de l'Homme", écrit l'ONU.

Selon les Nations unies, les informations reçues relèvent « des violences physiques, des mauvais traitements, et des violences sexuelles infligés aux citoyens de RDC pendant les expulsions ».
Exhortant le gouvernement de la République du Congo à empêcher des telles violations, Martin Kobler et Zainab Bangura, respectivement chef de la Monusco et représentante spéciale des Nations unies sur la violence sexuelle dans les conflits armés ont estimé que « les expulsions sont à l'origine d'une grave crise humanitaire ».

Depuis le lancement, le 4 avril de l’opération « Mbata ya bakolo » par Brazzaville près de 100 mille citoyens de RDC ont été reconduit à leur frontière
Parmi ce chiffre des dizaines de milliers de ressortissants du Congo voisin sont rentrée de façon volontaire pour cause de sans-papiers.