Croissance mondiale : le FMI revoit à la baisse ses prévisions 2016-2017Mercredi 20 Janvier 2016 - 12:42 Le Fonds monétaire international (FMI) explique la réduction de ses prévisions économiques par plusieurs raisons, dont la chute de l’or noir qui débouche sur une situation critique dans les pays émergents et le ralentissement de la croissance chinoise. « La croissance mondiale pourrait dérailler si les transitions importantes de l’économie mondiale ne sont pas bien gérées », prévient le Fonds monétaire international dans ses nouvelles projections trimestrielles rendues publiques mardi. Ces prévisions mondiales sont dorénavant les suivantes : 3,4 % pour cette année et 3,6 pour 2017, soit un abaissement de 0,2 % avec des risques importants dans les deux cas. En ce qui concerne les pays émergents, avec la Chine en tête - dont la prévision reste inchangée, 6,3% en 2016 et 6% l’année suivante -, ils seront d’autant plus fragiles et leurs croissances seront plus faibles que prévue. Ce qui fera que les marchés de la bourse soient aussi touchés dans ces Etats, tout comme les investissements des entreprises pourraient s’en ressentir. D’ailleurs des pays comme la Russie et le Brésil seront gagnés par une récession. L’enjeu est donc de taille puisque les pays émergents pèsent pour plus de 70% dans la croissance mondiale. Si ces pays souffrent d’un ralentissement généralisé, c’est toute l’activité planétaire qui s’en ressent, souligne le FMI. Malgré cette diminution signalée de la croissance mondiale, l’Afrique subsaharienne reste mieux lotie avec une croissance attendue de 4,0% cette année. Ancien épicentre de la crise, la zone euro où le risque de déflation est toujours présent et où la crise des migrants pose de sérieux problèmes, voit sa prévision rehaussée de 0,1 point à 1,7%, malgré un petit « fléchissement » des exportations. D’ailleurs la situation en Espagne (2,7%), en Allemagne (1,7%) et, dans une moindre mesure, la France (1,3%) devrait, d’après le FMI, porter l’économie de la région cette année. Quant à la croissance américaine, elle devrait atteindre cette année les 2,1%. Nestor N'Gampoula Notification:Non |