Débat sur la constitution : Ongogni adhère à l’idée du changement

L’actualité continentale et nationale est marquée par quelques soubresauts : attaques par-ci, consultations et changements de constitution par-là. En vue de faire comprendre les enjeux de l’heure à sa base, Jean Claude Gakosso a réuni ses mandants, venus des 55 villages qui composent la sous-préfecture d’Ongogni. Il a fait le tour d’horizon de l’actualité sous régionale marquée par les attaques à répétition de Boko Haram contre le Cameroun et le Tchad, l’instabilité à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) et au Burundi, pour appeler les populations d’Ongogni à suivre la voie de la paix qu’incarne le président Denis Sassou Nguesso.

Ensuite, il les a informés de l’organisation par le gouvernement cette année, de deux grands événements d’envergure que sont la dixième édition du festival panafricain de musique (Fespam) en juillet prochain, et les onzième jeux africains en septembre.

Il faut manger les fruits murs

C’est la réaction d’un sage du district d’Ongogni en réponse à l’exposé de Jean Claude Gakosso, député de la circonscription. « Ongogni est une terre de sagesse. Nous préférons manger des fruits murs qui n’agacent  pas les dents. Le président Denis Sassou N’Guesso est ce fruit mûr, parce qu’il est un homme d’expérience que nous connaissons bien et qui sait supporter nos caprices. Et c’est sous sa houlette que nous avons vu Ongogni se métamorphoser. Nous lui sommes infiniment reconnaissants, et prêts à le soutenir jusqu’à la fin. »

Réponse du berger à la bergère, Jean Claude Gakosso qui n’est pas resté insensible aux propos si forts du sage, a déduit qu’à Ongogni, le président Denis Sassou N’Guesso est en terre conquise. La population le soutient sans ambigüité et sans reserve. Lui qui le savait, tenait à sonder l’opinion et à jauger son amour pour le chef de l’Etat. Car lorsque les gens ont pris la parole, la seule chose qu’ils ont dite est que le président continue à travailler. Et Jean Claude Gakosso de penser que les Congolais doivent être honnêtes avec eux-mêmes et reconnaissants envers les hommes de bien.

« Il est vrai qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite, mais le président Sassou fait du bon travail. Ce n’est pas un demi-Dieu, mais un humain comme vous et moi. A  mon humble avis comme à celui de la majorité, il est question que le président Sassou continue de faire le travail qu’il entreprend ; parce que c’est bien pour notre pays qu'il le fait. On ne doit pas faire le changement pour le changement. Je suis de ceux qui pensent qu’il doit rester. Notre chemin est tracé, nous soutiendrons le président Sassou jusqu’à la fin. Je ne vois pas pourquoi les Congolais devraient être indifférents aux œuvres réalisées par le chef de l’Etat », a-t-il conclu.