Décentralisation : le développement local, une des priorités du nouveau programme de l’UE au Congo

La rencontre a permis aux deux personnalités de discuter du partenariat entre l’UE et le Congo, dans le domaine de la décentralisation. Selon Giacomo Durazzo, l’UE est un partenaire important dans ce domaine, parce qu’elle est l’un des fervents croyants de la décentralisation. « Nous avons examiné ensemble là où nous sommes dans le processus des réformes, du changement. Je pense que le ministre nous a rassurés sur l’avancement de toutes les réformes, le fait que c’est une volonté forte, politique au sommet de l’Etat, même au niveau du président de la République. De notre côté, nous sommes en train de finaliser la revue à mi-parcours du partenariat entre l’UE et le Congo, en identifiant les nouveaux programmes, les projets pour les prochaines années dans lesquels sûrement la question de la décentralisation et du développement local sera l’une des priorités », a expliqué le chef de la délégation de l’UE à sa sortie d’audience.

Parlant de l’accompagnement de l’UE au Congo, Giacomo Durazzo a rappelé l’élaboration en cours du code général des collectivités territoriales avant sa mise en œuvre. Il a aussi évoqué la fonction publique territoriale qui est, selon lui, un domaine important au regard des compétences à former en termes de renforcement des capacités. « Nous avons aussi bien parlé des disponibilités existantes au niveau financier, au niveau local, de toute la fiscalité locale qui est de nouveau disponible pour les autorités locales. Là où il y a des ressources qui peuvent être exploitées pour que les autorités locales se responsabilisent. Je pense que c’est aussi l’un des messages forts que nous avons retenu; ce facteur important, c’est le moment qu’il faut utiliser les possibilités locales et les financements locaux », a-t-il poursuivi.  

L’ambassadeur de l’UE a, par ailleurs, remis au ministre délégué une invitation pour participer à la fête de l’Europe, le 24 mai, et lui expliquant les activités culturelles à lancer à l’Institut français du Congo. « Je sors d’une longue et intéressante discussion. Parler avec monsieur le ministre de ces questions-là, c’est toujours passionnant, on sent vraiment un homme engagé dans ce domaine. Nous avons pu comprendre que les choses avancent bien, nous sommes, en tant que partenaires, encouragés à poursuivre les appuis pour que le processus avance », a conclu Giacomo Durazzo.