Démocratie chrétienne : le Comité des droits de l’homme de l’ONU préoccupé par l’état de santé d’Eugène DiomiMercredi 15 Octobre 2014 - 19:30 Il s’agit là d’un des retombées de la plainte déposée par le leader de la DC au Comité des droits de l’homme des Nations unies à Genève dans laquelle il sollicitait à cette structure onusienne de prescrire à la RDC des mesures conservatoires devant faire respecter son droit aux soins médicaux appropriés. Le Comité des droits de l’homme de l’ONU vient d’adjoindre la RDC à prendre en compte l’état de santé du président de la Démocratie chrétienne (DC) pour lui fournir une assistance médicale appropriée afin d’éviter l’irréparable. C’était à l’issue d’une réunion tenue le 8 octobre dernier. Cette structure onusienne a fait acte d’application de l’article 92 de son règlement intérieur en exigeant du gouvernement congolais la prise des mesures conservatoires que requiert l’état de santé d’Eugène Diomi Ndongala actuellement incarcéré au centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK). L’ONU craint, en effet, que le pire n’arrive à cet opposant terrassé par la maladie et qui n’a toujours pas accès aux soins appropriés. Et pour matérialiser son vœu, la plainte que la DC a introduite auprès du Comité a été renvoyée au gouvernement afin que ce dernier fournisse endéans six mois des observations utiles en rapport avec le fond et la recevabilité de cette requête. L’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj) qui s’est réjouie de la suite réservée par le Comité des droits de l’homme de l’ONU à la requête de l’opposant congolais exhorte le gouvernement à informer en urgence le plaignant des mesures concrètes prises afin de donner effet aux prescriptions du Comité vue la dégradation continue de son état de santé. Pour rappel, c’est depuis le 22 septembre qu’Eugène Diomi Ndongala avait déposé une plainte contre la RDC auprès du Comité des droits de l’homme des Nations unies à Genève (Suisse) pour plusieurs violations touchant notamment au droit à la liberté de mouvement et à la sécurité ainsi qu’au droit à l’égalité de tous devant la loi et à l’égale protection de la loi. Avant l’examen de la recevabilité et du fond de sa plainte, l’irréductible opposant avait sollicité au Comité de prescrire à la RDC des mesures conservatoires devant faire respecter son droit aux soins médicaux appropriés. Alain Diasso Légendes et crédits photo :L'opposant Eugène Diomi Ndongala |